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COP 26 : L’objectif De 1,5 Degré Implique De Réduire De Près De Moitié Les Emissions Mondiales D’ici 2030

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Le sommet COP26 des Nations unies, qui a débuté à Glasgow cette semaine, a été présenté comme une occasion unique de sauver la planète des effets les plus désastreux du changement climatique. Le président de la COP26, Alok Sharma, a appelé les pays à travailler ensemble pour éviter les effets les plus dévastateurs du réchauffement climatique lors de l’ouverture de la réunion dimanche.

Les pays du G20, dont l’Inde, se sont mis d’accord sur la nécessité de maintenir le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels, dans un langage plus dur que les accords de Paris de 2015, selon les sources.

Le groupe des 20 principales économies émet près de 80 % des émissions de carbone et est sous pression pour faire preuve d’audace en matière de climat afin de donner un élan indispensable aux négociations cruciales de l’ONU sur le climat qui débutent dimanche à Glasgow.

Selon le projet, qui, selon certaines sources, serait la version finale, le G20 réaffirme son soutien à l’objectif de l’accord de Paris de 2015 de maintenir “l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 degrés et de poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels”.

En outre, ils déclarent que “le maintien à 1,5 degré à portée de main nécessitera des actions et un engagement significatif et efficace de la part de tous les pays.”

Pour cela, il faudra “prendre en compte différentes approches, en élaborant des parcours nationaux clairs qui alignent l’ambition à long terme sur les objectifs à court et moyen terme, et en s’appuyant sur la coopération et le soutien internationaux”.

Selon les experts, pour atteindre l’objectif de 1,5 degré, il faut réduire les émissions mondiales de près de la moitié d’ici à 2030 et atteindre un niveau “net zéro” d’ici à 2050.

COP26

L’Italie, hôte du sommet, a fait pression pour que l’objectif soit fixé à 2050, mais il était difficile de concilier cet objectif avec celui de la Chine, premier émetteur de carbone au monde, qui a fixé sa propre échéance à 2060.

La déclaration comprend un engagement à “mettre un terme à l’octroi de financements publics internationaux pour la production de nouvelles centrales électriques au charbon à l’étranger d’ici à la fin de 2021”, un engagement clé qui reflète ce que la Chine avait déjà promis en septembre.

Par ailleurs, elle réaffirme l’engagement, non tenu à ce jour, de mobiliser 100 milliards de dollars pour les pays en développement afin de couvrir les coûts d’adaptation au changement climatique.

Dimanche, le prince Charles de Grande-Bretagne a également exhorté les dirigeants des plus grandes économies du monde à passer de la parole aux actes en s’attaquant à la crise mondiale du changement climatique, au dernier jour d’un sommet qui donne le ton à une conférence des Nations unies sur le climat encore plus importante qui s’ouvrira à Glasgow, en Écosse.

Avertissant que “c’est littéralement le salon de la dernière chance”, M. Charles a déclaré aux dirigeants du groupe des 20 que les partenariats public-privé étaient le seul moyen de réaliser les milliers de milliards de dollars d’investissements annuels nécessaires à la transition vers des sources d’énergie propres et durables qui atténueront le réchauffement des températures mondiales.

“Il est impossible de ne pas entendre les voix désespérées des jeunes qui vous voient comme les intendants de la planète, tenant la viabilité de leur avenir entre vos mains”, a déclaré Charles aux présidents et premiers ministres réunis à Rome.

Les pays occidentaux ont renoncé à financer des projets d’exploitation du charbon dans les pays en développement, et les principales économies asiatiques font désormais de même : le président chinois Xi Jinping a annoncé à l’Assemblée générale des Nations unies le mois dernier que Pékin cesserait de financer de tels projets, et le Japon et la Corée du Sud ont pris des engagements similaires plus tôt dans l’année.

La Chine n’a toutefois pas fixé de date limite pour la construction de centrales au charbon domestiques. Le charbon reste la principale source de production d’électricité en Chine, et tant la Chine que l’Inde ont résisté aux propositions de déclaration du G20 sur l’élimination progressive de la consommation intérieure de charbon.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré avant le sommet de Rome qu’il avait essayé d’obtenir un engagement sur l’élimination progressive du charbon de la part de Xi, qui ne s’est pas rendu au sommet, mais qu’il n’y était pas parvenu.

À Glasgow, Boris Johnson a déclaré : “Nous voulons que ces dirigeants … se concentrent sur les engagements qu’ils peuvent prendre, en abandonnant l’utilisation des combustibles fossiles et les centrales électriques au charbon au niveau national.”

Les jeunes activistes climatiques Greta Thunberg et Vanessa Nakate ont publié une lettre ouverte aux médias alors que le G-20 se terminait, soulignant trois aspects fondamentaux de la crise climatique qui sont souvent minimisés : le temps presse, toute solution doit rendre justice aux personnes les plus touchées par le changement climatique, et les plus grands pollueurs se cachent souvent derrière des statistiques incomplètes sur leurs véritables émissions.

Les dirigeants du G20 ont également discuté de la pandémie de COVID-19 et de la répartition inégale des vaccins dans le monde. Samedi, ils ont approuvé un impôt minimum mondial sur les sociétés, pilier des nouvelles règles fiscales internationales visant à atténuer les paradis fiscaux face à la montée en flèche des bénéfices de certaines multinationales.

Après une réunion sur le programme nucléaire iranien, Biden, Johnson, l’Allemande Angela Merkel et le Français Emmanuel Macron ont fait une déclaration commune exprimant leur “détermination à faire en sorte que l’Iran ne puisse jamais développer ou acquérir une arme nucléaire”.

Ils se sont également inquiétés du fait que Téhéran “a accéléré le rythme de ses provocations”.

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