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Friday, May 3, 2024

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COP 26: Le Patron De L’ONU Déçu Par Les Mesures, Du «Bla, Bla, Bla» Pour Greta Thunberg

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Les négociations de l’ONU sur le climat se sont terminées samedi par un accord qui, pour la première fois, désignait les combustibles fossiles comme le principal facteur du réchauffement de la planète, même si les pays tributaires du charbon ont formulé des objections de dernière minute.

La catastrophe climatique frappe toujours à la porte », malgré la conclusion d’un accord samedi à la COP26 de Glasgow, a averti le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. La conférence mondiale sur le climat a débouché sur « des pas en avant bienvenus, mais ce n’est pas assez », a estimé dans un communiqué le patron des Nations unies, qui avait quitté Glasgow et se trouvait en route pour le siège de l’organisation à New York.

Listant les objectifs « que nous n’avons pas atteints lors de cette conférence », il évoque notamment « la fin des subventions aux énergies fossiles, la sortie du charbon, mettre un prix sur le carbone » et l’aide financière aux pays les plus pauvres.

« Les textes adoptés sont un compromis. Ils reflètent les intérêts, la situation, les contradictions et l’état de la volonté politique actuelle dans le monde. (…) Malheureusement la volonté politique collective n’a pas été suffisante pour surmonter de profondes contradictions », écrit-il.

COP 26

« Il est temps de passer en mode ‘urgence’», poursuit-il, en relevant que les engagements de réductions d’émissions actuels ne permettent pas de tenir l’objectif de l’accord de Paris de contenir le réchauffement « bien en deçà » de 2ºC par rapport à l’ère préindustrielle, et encore moins l’objectif idéal de +1,5ºC.

«Cet accord est imparfait. Il s’agit d’un compromis entre 197 Etats. Mais il contient les fondations de politiques plus ambitieuses. Il appartient désormais à toutes les régions et à tous les États d’assumer leurs responsabilités. Je choisis pour ma part de me tourner vers l’avenir et d’en tirer le meilleur parti pour plus d’ambition et d’actions concrètes, dans l’intérêt de toutes et de tous, aujourd’hui et demain, ici et ailleurs », déclare le ministre belge Zakia Khattabi.

Un accord trop « fragile »

De son côté, la militante suédoise Greta Thunberg a déploré que la conférence se soit résumée à du « bla, bla, bla ». « Le vrai travail continue en dehors de ces salles. Et nous n’abandonnerons jamais, jamais », a déclaré sur Twitter la figure emblématique du mouvement Fridays for Future, à l’issue de la conférence mondiale sur le climat.

Dans un communiqué, Greenpeace a estimé que l’accord était « faible et fragile », même si « a été envoyé pour signifier que l’ère du charbon et des subventions fossiles se termine, mettant l’accent sur une transition juste ». L’organisation note malgré tout que les décisions importantes ont été reportées à l’année prochaine. « La supercherie que constituent les mécanismes de compensations carbone a pris encore plus d’ampleur à Glasgow. Il s’agit d’échappatoires intolérables qui mettent en danger la nature, les peuples indigènes et l’objectif de 1,5ºC lui-même.

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