La sortie de la juridiction mauricienne de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) ou Financial Action Task Force (FATF) est un soulagement pour le secteur financier mauricien, principalement pour les acteurs de l’offshore.
Pour l’ancien ministre des Finances, Rama Sithanen, président de Sanne Mauritius, cette sortie ‘’revigorera le secteur des affaires et renforcera la compétitivité et l’attractivité de Maurice en tant que centre financier pour les investissements transfrontaliers en Asie et en Afrique “. Il a fait cette déclaration au Business Standard de l’Inde.
Selon lui ce n’est qu’une question de jour pour que l’Union Européenne et au Royaume-Uni n’enlève Maurice de leur liste de pays à haut risque.
Pour certains spécialistes du giron c’est une aubaine pour plusieurs fonds d’investissement, en particulier ceux dédiés à l’Inde. La Reserve Bank of India (RBI) avait rejeté quelques demandes de licences NBFC l’année dernière alors que les investissements étaient acheminés via Maurice. À l’heure actuelle, tout FPI de Maurice ne peut acquérir que les droits de vote d’une NBFC ne dépassant pas 20 pour cent de l’actionnariat total.