Un discours budgétaire qui n’a donné aucun sens sur la stratégie économique du pays. C’est en ces termes qu’Arvin Boolell a qualifiés le grand oral du ministre des Finances, Renganaden Padayatchy . En conférence de presse le vendredi 11 juin, le député du Parti Travailliste est d’avis que les mesures annoncées sont vides.
Il se dit inquiet que rien n’a été fait pour une relance économique afin de contrer la crise, la dépréciation de la roupie et pour redonner confiance aux investisseurs. Selon Arvind Boolell, c’est une tragédie grecque et il se dit inquiet que Maurice emboîte le pas de la Grèce. Et il souligne aussi que l’Eastern and Southern Africa Anti-Money Laundering Group (ESSAMLAG) viendra à Maurice en septembre, mais aucune mesure n’a été annoncé pour sortir le pays de la liste noire de la Commission Européen ni de la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI). Il a aussi fait remarquer que le ministre a parlé de l’ouverture des frontières, mais pas un mot sur Air Mauritius.
Et concernant les 11 milliards pour les drains, Arvind Boolell soutient que cette mesure devrait être accompagnée par d’autres paramètres pour lutter contre la corruption et le gaspillage.
Quant au député Shakeel Mohamed, il souligne que le ministre des Finances n’a rien dit pour faciliter le secteur privé dans la création d’emplois. Le ministre, selon lui, a ignoré les commentaires de la FMI et la Banque Mondiale. L’information principale à retenir c’est qu’avec la taxe de Rs 2 sur le carburant, désormais, le vaccin de la Covid 19 n’est plus gratuit aux Mauriciens.
Pour sa part, Patrick Assirvaden soutient que les mesures annoncées pour le ‘Green Future’ n’ont pas inclu le secteur privé et les Independent Power Producers (IPPs). Selon lui, tous les contrats des IPPs avec le gouvernement arriveront bientôt à terme. C’était le moment, d’après le député rouge, de relancer le secteur énergétique.