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Afrique Du Sud : L’organisme De Surveillance Anti-corruption Blanchit Cyril Ramaphosa Dans Le Scandale De La Ferme Où 500 000 Dollars En Liquide Ont Été Volés

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La commission anticorruption sud-africaine a blanchi le président Cyril Ramaphosa de tout conflit d’intérêts potentiel en ce qui concerne plus de 500 000 dollars en espèces qui ont été dérobés dans sa ferme d’élevage de gibier.

L’accusation selon laquelle M. Ramaphosa aurait violé son serment professionnel ou se serait trouvé en conflit entre ses obligations constitutionnelles et ses intérêts personnels n’a pas été prouvée, selon un rapport publié par le protecteur public par intérim, M. Kholeka Gcaleka.

L’incident a semé le doute autour de M. Ramaphosa quant à la manière dont il a reçu l’argent et s’il l’a divulgué. Un tel doute sur un dirigeant qui a remporté les élections en promettant de lutter contre la corruption soulève de sérieuses inquiétudes. 

Le responsable de l’enquête a déclaré au début du mois de juin que la police sud-africaine menait une enquête distincte sur l’argent volé.

  1. Ramaphosa ne fait l’objet d’aucune accusation criminelle.

L’année dernière, un ancien chef des services de renseignement a révélé le prétendu vol en déclarant que des criminels avaient dérobé au moins 4 millions de dollars en devises étrangères dans la propriété de chasse de M. Ramaphosa à Phala Phala en février 2020.

Le président nie ce chiffre et a déclaré à l’organisme de surveillance de la corruption que 580 000 dollars avaient été volés dans une chambre de la propriété.

Selon le rapport de l’organisme de surveillance, un reçu de cette somme concernant la vente de buffles a été fourni, et la transaction a eu lieu alors que le président n’était pas présent au ranch. L’enquête de l’organisme de surveillance n’a pas porté sur la question de savoir si l’argent avait été déclaré aux autorités fiscales.

L’année dernière, un groupe d’experts choisis par le président du parlement a étudié les affirmations du chef des services de renseignement et a conclu que M. Ramaphosa devait répondre d’éventuelles fautes professionnelles. Les détracteurs de M. Ramaphosa au sein de son propre parti et des partis d’opposition ont appelé à sa démission en réponse aux conclusions du rapport, mais M. Ramaphosa, avec son Congrès national africain (ANC) qui gouverne le pays, a utilisé la majorité parlementaire pour renverser cette décision et le réélire président plus tard dans le courant du mois de décembre.

Le Mouvement pour la transformation de l’Afrique, parti d’opposition qui détient deux des 400 sièges du Parlement, a déposé les accusations auprès du protecteur public, un médiateur nommé par la Constitution et habilité à examiner les cas de corruption.

Le rapport du protecteur public a été qualifié de “blanchiment” par le plus grand groupe d’opposition, l’Alliance démocratique.

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