La Suède a découvert une autre fuite dans le gazoduc russe, le Nord Stream, ce qui en fait la quatrième fuite découverte cette semaine.
Le Danemark et la Suède ont signalé trois incidents précédents de fuite dans les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en début de semaine. De nombreux membres de l’Union européenne considèrent qu’il s’agit d’un sabotage.
L’OTAN a qualifié ces incidents d'”actes de sabotage délibérés, imprudents et irresponsables.”
La Russie a rejeté les suggestions d’attaque de ses pipelines. Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les attaques ont eu lieu dans des “zones contrôlées par les services de renseignement américains.”
L’OTAN et l’Union européenne (UE) ont toutes deux averti qu’une “réponse robuste et unie” serait lancée si l’acte était intentionnel. L’UE n’a cessé de reprocher à la Russie d’utiliser l’approvisionnement en gaz comme une tactique pour effrayer l’Occident.
Les garde-côtes suédois ont déclaré avoir trouvé la quatrième fuite sur Nord Stream 2, très proche d’une fuite importante découverte précédemment sur Nord Stream 1.
Le porte-parole russe, Dmitri Peskov, s’est montré “extrêmement préoccupé” par ces fuites et a déclaré qu’il pourrait s’agir d’une attaque délibérée.
Dans le même temps, la Norvège, pays non membre de l’UE, a confirmé qu’elle déploierait son armée pour protéger les installations pétrolières et gazières.
Les livraisons de gaz ne se font pas actuellement par le Nord Stream 1 et 2, même si les deux gazoducs contiennent du gaz. La Russie a interrompu les livraisons de gaz depuis la fin août, invoquant des problèmes de maintenance. Le gazoduc Nord Stream 1 s’étend sur 1 200 kilomètres (745 miles) sous la mer Baltique, de la côte russe près de Saint-Pétersbourg au nord-est de l’Allemagne.