Jeudi dernier, le 15 juillet, plusieurs témoins se sont succédé à la barre dans le cadre de la cour d’investigation sur le naufrage du MV Wakashio. D’abord, un surintendant de la police est revenu sur les spécificités de chaque appareil de l’helicopter squadron de la police mauricienne. Toutefois, ce témoin a précisé qu’il n’était pas ‘on duty’ ce jour-là. Les hommes de lois présents lui ont ensuite pressé de questions sur les capacités des appareils à manœuvrer dans certaines conditions métrologiques. Il a expliqué que chaque hélicoptère dont dispose la police possède leur propre habilité et que cela dépend surtout de la nature de la mission.
Trois autres témoins se sont présentés en cour, à savoir la Chief Forensic Scientist du Forensic Science Laboratory et deux vétérinaires des ministères de la pêche et de l’Agro-industrie. Tous sont revenus sur les analyses relevées sur les dauphins retrouvés sur les côtes l’année dernière.
Naila Pemsing, Chief Forensic Scientist au Forensic Scientific Laboratory, appelé à la barre des témoin sa été questionnée sur la mort de plusieurs mammifères marins, échoués sur la côte du sud-est de l’île. Elle a soutenu que sur 20 échantillons d’organes analysés, 11 étaient positifs aux hydrocarbures alors que les autres étaient négatifs. D’autre part, le Dr Avinashsingh Kailaysur, Veterinary Officer au ministère de l’Agro-industrie, a déposé devant cette instance. Concernant la cause de la mort de ces mammifères, il estime que c’est dû au barotraumatisme lié à un changement de pression dans l’eau. Il explique que les ondes sonores ont causé des blessures aux organes sensoriels des dauphins qui ont perdu leur sens de l’orientation.
Ce dernier a aussi affirmé que la présence d’huile dans les organes des dauphins peut être la cause de leurs décès.
La prochaine séance a été fixée au 27 juillet prochain.