«Missie sa bann comprime la, ce bann comprime psychotrope sa et mo ti gard sa avek mwa pou enn client». C’est ce qu’a déclaré, Dhivish Raj Sharma Soobhug, 30 ans, médecin à l’hôpital du nord, lorsqu’il a été appréhendé sur jour sur son lieu de travail en début de soirée du mardi 14 septembre sous une accusation provisoire de drogue dangereuse. Ce médecin habitant Pointe aux Piments a été trouvé en possession de soixante comprimés de Pregabalin de 150 mg et de vingt-huit ordonnances vierges. Il a incriminé un de ses collègues médecin habitant le nord du pays d’être impliqué dans ce trafic. Après une nuit passé en cellule policière au poste de police de Pointe aux Piments, le Dr Dhivish Soobhug sera traduit devant le tribunal de Pamplemousses ce mercredi 15 septembre.
C’est sur la base de certaines informations concernant un trafic de comprimés psychotropes à l’hôpital du nord et après des heures de surveillance que le sergent Jaisen Arnasala et les constables Ramchand et Appasamy du Field Intelligence Office (FIO) de la division nord ont débarqué dans cet établissement vers 16 heures le mardi 14 septembre. Le Dr Dhivish Soobhung a été accosté par ces policiers dans l’enceinte de cet hôpital et il a été informé des soupçons que pèsent sur lui. Une fouille corporelle a été effectuée sur lui dans un endroit discret et c’est ainsi que ces policiers devaient trouver dans la poche gauche de son pantalon un sachet transparent contenant des comprimés de couleur rouge et blanc et vingt-huit ordonnances vierges.
Le suspect a été conduit au bureau de la FIO à Piton pour y être interrogé. C’est ainsi qu’il a avoué sa culpabilité dans ce trafic de comprimés psychotropes Prebagalin aux hommes du sergent Arnasala. Le Dr Dhivish Soobhug devait incriminer un autre de médecin travaillant à l’hôpital du nord d’être impliqué dans ce trafic. Régulièrement ils émettaient des fausses ordonnances avec des noms fictifs. Ce médecin dit-il recevait des commandes de son oncle qui est propriétaire des plusieurs pharmacies.
La FIO soupçonne qu’il existe un réseau de fausses ordonnances pour la distribution des comprimés psychotropes. Cette équipe compte procéder d’autres arrestations dans les heures qui suivent. L’enquête dans cette affaire est placée sous la supervision du surintendant de police, Premanand Purmarssur.
