«Si ou pa donn deux million, nou pou koup Ishfaq et nou pou enterr li». C’est ce qu’a exigé un individu à un éleveur de vaches de Latapie, Bon-Accueil dans l’après-midi du jeudi 3 mars au téléphone pour que le frère ainé de ce dernier ne soit pas victime d’agression. Cet éleveur s’est rendu au poste de police de Brisée-Verdière le même jour pour dénoncer ce cas d’extorsion.
Le plaignant, âgé de 35 ans, a expliqué qu’il était à son domicile lorsqu’il a reçu un appel sur son portable d’un numéro mobile. Son interlocuteur a déclaré, «si ou pa donn deux million, nou pou koup Ishfaq et nou pou enterr li ». Son frère, Ishfaq, âgé de 47 ans, est un habitant de Pailles et il est actuellement en liberté conditionnelle. Il insère sa présence deux fois la semaine au poste de police de Brisée-Verdière. Pendant qu’il était communication avec ce soi-disant ravisseur, il a entendu la voix de son frère qui criait, «pa batt mwa» avant que son interlocuteur ne raccroche.
En début de soirée du jeudi 3 mars vers 18 heures 59, Ishfaq s’est pointé au poste de police de Brisée-Verdière pour demander une forme 58 avant qu’il ne soit conduit à l’hôpital Dr Bruno Cheong par des policiers. Il a déclaré à ces policiers qu’il a été agressé à Pailles par un individu.
La police de Brisée-Verdière compte référer cette affaire d’agression à la Metropolitan Police de la division Sud pour qu’une enquête soit initiée au niveau du poste de police de Pailles. Déjà il appréhende qu’un règlement de compte puisse être à l’origine de cette affaire.
