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Taximen Libres: Les Autorités Surveilleront L’aéroport Et Les Hôtels Pendant Une Semaine

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L’arrêté de la Cour suprême émise ce mercredi 29 septembre reste incompréhensible pour les syndicats des taxis. D’autre part, l’annonce de Georges Ah Yan a semé des doutes et de la confusion qui a engendré la colère de la General Taxi Owners’ Union, mais a aussi alerté le ministère des Transport, la NLTA et le Tourism Authority. Les concernés se sont réunis ce jeudi 30 septembre pour une décision. Un plan de surveillance à l’aéroport et aux hôtels pour une semaine a été mis en place par les autorités concernées pour veiller la circulation des éventuels ‘Fraudeurs’.

Mauvaise lecture et mauvaise annonce

« Je préfère considérer que c’est une confusion semée suite à une mauvaise lecture du jugement et une mauvaise annonce par Georges Ah Yan » dit Ashraf Ali Ramdin. « Personne ne sera d’accord d’accepter qu’un taxi de village ou de ville soit au même niveau que les taxis d’hôtels et aéroport. C’est illogique car les droits et impositions ne sont pas les mêmes ».

Comparaison entre les deux catégories de Taximen

Selon sa licence, un taxi normal doit opérer sur sa place et dans sa zone, alors que le taxi rattaché a un hôtel ne peut opérer qu’avec son hôtel et celui de l’aéroport à l’aéroport. Un taxi normal peut opérer directement après l’obtention de sa licence alors que le taxi d’hôtel doit prouver qu’il a opéré pendant trois ans sur une place de taxi avant qu’il puisse faire une demande pour opérer dans un hôtel, idem pour ceux rattachés à l’aéroport. En termes d’assurances, le taxi normal peut opérer s’il possède une assurance basique alors que l’autre catégorie de taxi devra impérativement avoir une assurance tous risques. Et finalement, un taxi normal peut conserver la même voiture pendant 20 ans et ceux des hôtels et l’aéroport devaient impérativement changer à la dixième année, un assouplissement jusqu’à 16 ans est en vigueur depuis 2016. De plus, le taxi normal n’a pas reçu de formation pour être averti et éligible de fonctionner avec des passagers étrangers ou rattachés aux hôtels pendant cette période pandémique. Question plus personnelle, lors de son entrevue pour sa licence d’hôtel, le taximan est jugé sur ses compétences des langues anglaises et française, sa tenue et sa propreté. Il passe aussi par un test de personnalité et doit produire un certificat de moralité.

Raid mis sur pied

« Le ministre Alan Ganoo était très au courant de ce dossier et devait même le produire au conseil des ministre pour contestation. Mais il y a une incompréhension persistante entre les deux autorités de la NLTA et le TA. La loi est claire et nous suivons les directives de la NLTA » avance Ashraf Ali Ramdin. Selon lui, « un taxi normal peut récupérer et déposer un client d’un d’hôtel ou d’aéroport librement s’il a été appelé par le client. Mais il n’a pas le droit de se stationner, prendre la place et opérer librement dans ces lieux réservés à une autre catégorie de taximen ou encore opérer librement, partout comme a fait comprendre Georges Ah Yan dans sa conférence de presse. Par ailleurs, suivant notre rencontre de ce jeudi avec le ministre Alan Ganoo, il en est ressorti que des officiers de la NLTA, de la TA et des forces policières feront des raids à l’aéroport et dans les hôtels pour sanctionner tout taxi qui sera en train d’opérer dans l’illégalité. Cette opération durera une semaine » annonce le secrétaire de la GTOU. Le Commissaire de Police sera en personne à l’aéroport ce vendredi matin en commémoration à la réouverture.

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