Sur 1 224 cas rapportés d’Adverse Event Following Immunization (AEFI), seulement 70 cas sont graves et aucun décès a été attribué aux effets secondaires. Le Dr Roupesh Jaggeshar, président du National Pharmacovigilance Committee, explique que les effets secondaires concernent tous les types de vaccins et fait comprendre que les effets secondaires se manifestent selon les états individuels des vaccinés. Mais les effets secondaires ne peuvent apparaitre 14 jours suivant l’administration du vaccin.
Symptômes possibles
Cycles mensuels perturbés, engourdissement des bras ou des jambes, fluctuation de la pression artérielle, abcès, paralysies, nausées, vomissements diarrhées, forte migraine, yeux rouges et globuleux, courbatures extrêmes, à même devoir se déplacer à l’aide d’une canne…. Les symptômes sont multiples à être attribués aux AEFI. Certains même un mois après l’inoculation de la seconde dose. Le Dr Roupesh Jaggeshar est par contre clair « Passé 14 jours, il n’est pas possible d’attribuer un effet indésirable à son vaccin selon l’OMS et mondialement ».
Selon notre interlocuteur, les premiers effets secondaires apparaissent durant les 30 premières minutes suivant l’inoculation. D’ailleurs, la personne qui présente des symptômes est appelé à remplir un formulaire auprès du personnel spécifiant ses symptômes « On spécifie le type d’effet secondaire et le patient est envoyé en soins à l’hôpital » dit-il. Il ajoute « Selon les règlements de l’OMS, le patient vacciné a 14 jours pour signaler toute manifestation indésirable qu’il peut lier à sa dose de vaccin. Passé les 14 jours selon l’OMS, les symptômes ne peuvent être classé un AEFI ».
Déclaration après évaluation
Le Causality Assessment Committee suit la structure internationale dans l’attribution d’un niveau de AEFI. La section A concerné les effets secondaires jugés pas grave tels les fièvres, nausées et douleurs… Dans la section B, ce sont des cas tels des abcès, fortes douleurs et tous symptômes plus persistent que la section A, qui demandent des observations plus poussées. La section C concerne tous ces cas très sérieux tels une paralysie partielle ou complète entre autres. Ceux qui développent un effet secondaire et le soupçonnent être directement lié à son vaccin en particulier doit visiter son médecin traitant au plus vite pour un état en bonne et due forme. Les démarches sont enclenchées automatiquement car tous les AEFI sont ensuite entrés sur le District Health Information System (DHIS) et c’est cette cellule qui informe le Casuality Assessment Comittee qui a pour tâche de déterminer à quel niveau et dans quelle urgence le patient doit être suivi où traiter.
Taux de cycles mensuels perturbé, trop faible
De ce qu’il en est de la perturbation du cycle mensuel et la fertilité largement rapportés ces derniers temps, le Dr Jaggeshar répond « Jusqu’ici, aucun vaccin n’a été prouvé comme affectant la fertilité » Mais il n’écarte pas que des milliers de cas similaires de perturbations ont été enregistrés dans le monde « Nous devons travailler comme nous l’a indiqué l’OMS. La Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (MHRA) a enregistré un total de 28 943 rapports sur 44,2 millions de vaccins sur une variété d’effets secondaires sur la menstruation ont été rapportés pour les Pfizer, Moderna et AstraZeneca. Mais ce taux est considéré comme faible » conclut-il.