Les membres de l’Entente de L’Espoir étaient à Rivière-Nord-Ouest vendredi soir pour une réunion politique. Pour Paul Bérenger, la Banque centrale fonctionne désormais comme un département du ministère des Finances. Hier, la plateforme L’Espoir était à GRNO pour un rassemblement. Sur le budget, Paul Bérenger a ciblé la Banque de Maurice… et le ministre des Finances. Paul Bérenger estime que c’est sous la pression de l’opposition qu’il a été obligé d’augmenter la pension de Rs 1,000. Il ajoute que les indemnités offertes seront rapidement dissoutes avec la hausse des prix due à l’inflation et à la dépréciation de la roupie. A cet égard, il sort l’artillerie lourde contre la Banque de Maurice, qu’il accuse d’être devenue ni plus ni moins qu’un département des Finances. La Banque centrale, selon Paul Berenger, sert à financer le budget.
Le leader du MMM, lors de son discours au GRNO hier, a insisté sur le fait que le budget et ses mesures ne doivent pas faire oublier les cas de brutalité policière et de torture. Paul Bérenger a également demandé aux magistrats de cesser de rendre des jugements basés sur les aveux des suspects. Pour lui, ils doivent juger en fonction des faits et des preuves car de nombreux suspects, sous la torture, avouent des crimes qu’ils n’ont pas commis. Il a déclaré que le Premier ministre ne pouvait pas dire qu’il n’était pas au courant de ces cas de torture et de brutalité policière. Il est le ministre de l’Intérieur”, a déclaré Paul Berenger, qui accuse Pravind Jugnauth d’avoir “écarté Heman Jangi de la tête de la CCID”. Ce dernier, selon le leader du MMM, aurait dû être licencié.
“Nous devons rester mobilisés”, dit XLD
Pour le leader de l’opposition, les mesures annoncées dans le budget 2022-2023 ne sont pas suffisantes. Xavier-Luc Duval était vendredi à GRNO où la plateforme Hope a tenu une réunion. Il a déclaré que le ministre des Finances aurait pu faire plus pour aider la population. Cependant, il a demandé à la population de rester mobilisée. Selon lui, le Renganaden Padayachy devrait être obligé de présenter un mini-budget pour compenser la perte de pouvoir d’achat de la population. Il a également déclaré que les Rs 1000 accordés ne vaudront plus rien avec les nombreuses hausses de prix.
