Les leaders de la Plateforme de L’Espoir ont fait face à la presse ce samedi. Nando Bodha s’est exprimé sur la fuite présumée de copies d’examen, et a d’abord tiré un coup de feu contre la ministre de l’Éducation. “Elle a dit au Parlement qu’il n’y avait pas de fuite car il ne s’agissait pas des épreuves finales envoyées à Cambridge pour être imprimées. Maintenant, tout le monde sait qu’il y a eu des fuites. C’est clair”, a-t-il déclaré.
Nando Bodha a ajouté que cela concerne environ 30 questionnaires pour 7 sujets. Il a expliqué que “depuis lors, tout a été verrouillé et ils essaient de banaliser la situation.” Nando Bodha a déploré le fait que la crédibilité du Mauritius Examinations Syndicate a été grandement endommagée, et il est d’avis qu’elle doit être restaurée. En conséquence, il a demandé la démission de la directrice du MES, Brenda Thanacoody-Soborun, pour cause d’incompétence. “Nous ne pouvons pas”, dit-il, “sacrifier l’avenir de nos enfants. Ce n’est qu’une preuve supplémentaire que le pays est dépassé par les événements.”
Débats sur le budget : “Les 7 derniers intervenants étaient du camp de GM”, déplore Duval.
Pour le chef de l’opposition, qui faisait face à la presse ce matin aux côtés de Paul Berenger, Nando Bodha et Roshi Bhadain, “c’est très très inhabituel. Les sept derniers intervenants sur le budget 2022-2023 étaient tous issus des rangs de la majorité. Je n’ai jamais vu cela durant toutes mes années de travail ici”, a-t-il déclaré. C’est la preuve, selon Xavier-Luc Duval, du niveau de la démocratie tant au Parlement que dans le pays. Pour lui, les membres de l’opposition n’ont pas eu l’occasion de réfuter “les mensonges et les faussetés de ces députés”, a-t-il dit.
Xavier-Luc Duval, visiblement fluet ce samedi, a également évoqué l’expulsion de trois parlementaires du MMM, à savoir Joanna Bérenger, Karen Foo Kune-Bacha et Arianne Navarre-Marie. “Elles n’ont frappé personne. Elles n’ont insulté personne. Tout ce qu’elles ont dit, c’est qu’il y avait une injustice, et elles ont été expulsées”, a-t-il déploré. Mais le pire dans cette histoire, selon lui, c’est que le Speaker, qui “est la risée”, est le même, qui représente Maurice à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie actuellement au Maroc.
“Le MSM est en train de ruiner nos institutions”, dit Bérenger.
Pour lui, les institutions sont en train de pourrir, les unes après les autres. Tout cela à cause du MSM. Paul Bérenger est revenu sur ce thème tant lors de son intervention en conférence de presse que lors de la séance de questions-réponses. Il a déclaré qu’il faut de la méritocratie. “Les bonnes personnes doivent être nommées à la tête des institutions”, a-t-il déclaré. Il a également ajouté que la personne, qui est en charge du pays, a des responsabilités. “Par son incompétence et ses nominations, notamment les agents politiques et ceux qui n’ont pas été nommés, le MSM mène ce pays à sa perte”, a-t-il déclaré.
Il a également évoqué les cas présumés de torture par la police et a déploré la décision de la Commission indépendante des plaintes contre la police de ne pas s’opposer à la libération sous caution des policiers arrêtés. Pour le leader du MMM, la police a été ébranlée dans ses fondements et l’IPCC est une institution mort-née. Il a mentionné à titre d’exemple que “la présidente de l’organisation ne parle jamais, alors que l’un de ses assistants, un candidat politique, donne des interviews à la pelle. Quant à l’autre candidat, c’est un avocat acheté et payé par Ramchurn”.
Paul Berenger a également prédit une cascade d’augmentation des prix dans les prochains jours en raison de la dépréciation de la roupie.
