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Madagascar : La Hausse Des Prix Du Carburant Fait Plusieurs Foyers De Tension Dans Le Pays

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Les alentours du Magro Behoririka, situé à proximité du centre-ville, à Antananarivo ont été quadrillés par des éléments des forces de l’ordre très tôt dans la matinée de ce samedi 23 juillet. L’endroit devait normalement accueillir le rassemblement du RMDM (Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) ou Rassemblement de l’opposition pour la démocratie.

Plusieurs centaines des éléments des forces de l’ordre se positionnent devant la gare à Soarano, et devant la stèle du 3 mai, à Analakely, ainsi que le long des avenues de l’Indépendance. Outre les militaires et les gendarmes armés de matraque, des chars blindés et plusieurs autres camions remplis d’hommes en treillis et armés de lances lacrymogènes sont sur les lieux. Selon les indiscrétions, ils s’apprêtent à maintenir l’ordre public, dans le cadre d’une tentative de manifestation politique des partis de l’opposition.

Vendredi, les initiateurs du mouvement avait soutenu au cours d’une conférence de presse que le meeting à obtenu l’autorisation de la préfecture et aura bel et bien lieu. Ce matin pourtant, le Préfet d’Antananarivo, le Général Ravelonarivo Angelo a déclaré que l’autorisation qui leur a été délivrée n’était nullement destinée à la manifestation de ce jour.

Pendant les échauffourées entre les manifestants et les forces de l’ordre, deux leaders du parti « Tiako i Madagasikara » (TIM) principal parti de l’opposition ont été interpellés. Il s’agit de Randrimamasiniro Ny Riana (Secrétaire Général) et Rakotonirina Jean Claude (Coordonnateur). Aux dernières nouvelles les deux hommes ont été amenés à la brigade criminelle à Fiadanana pour audition.

De leur côté, les manifestants dont des députés élus sous les couleurs du TIM n’ont pas voulu quitter les lieux tout en réclamant la libération de leurs compagnons de lutte. « Cette situation n’est pas juste. Nous attendons l’issue des négociations avec le Préfet et exigeons que nos amis soient libérés avant de quitter les lieux » a déclaré le député TIM, Fetra Ralambozafimbololona aux journalistes.

Les deux leaders n’ont toujours pas été libérés samedi à 15H00 GMT. Pour leur part, les partisans du régime se relaient sur les réseaux sociaux pour appeler les membres de l’opposition à cesser les « manœuvre de déstabilisation et attendre la prochaine élection présidentielle en 2023 ». Jeudi dernier, l’ancien Président Marc Ravalomanana a fait une déclaration dans les médias appelant à la tenue d’une concertation nationale avant les élections.

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