23.7 C
Port Louis
Tuesday, May 7, 2024

Download The App:

Read in English

spot_img

Lutte Contre Le Trafic De Drogue A Rodrigues

Doit Lire

Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, un homme de 28 ans, résidant à Graviers, a été arrêté le 8 juillet. Après une perquisition à son domicile, cinq feuilles d’aluminium ont été découvertes dans une pièce. Après avoir ouvert les feuilles d’aluminium, les agents de la cellule anti-drogue et contrebande (ADSU) ont découvert une certaine quantité de poudre blanche suspectée d’être de l’héroïne, une drogue dure et chimique, soigneusement dissimulée dans une paire de chaussures. Le suspect a ensuite été informé des faits et de ses droits constitutionnels. Il a avoué : “Oui, tout m’appartient. Je gagne ma vie ici et là”. La fouille s’est poursuivie et un autre agent a trouvé huit feuilles de papier d’aluminium dans un petit sac en plastique. Le suspect a de nouveau été informé des faits ainsi que de ses droits constitutionnels et cette fois, il a dit “tout ceci est à moi, continuez votre fouille”. La fouille s’est poursuivie et plusieurs feuilles de papier d’aluminium ont été retrouvées. Elles étaient soupçonnées d’avoir été soigneusement découpées en vue d’être utilisées pour la distribution de drogues. Le suspect a alors été arrêté sous l’inculpation provisoire de “trafic de drogue” et de “vente de drogue” et a été emmené dans les bureaux de l’ADSU à Port Mathurin pour être interrogé. Après avoir comparu devant le tribunal, le lendemain, pour être libéré sous caution, celle-ci a été refusée et le suspect a été emmené en prison à Pointe La Gueule, en attendant sa prochaine comparution devant le tribunal.

Par ailleurs, le même jour, car il semble que les deux arrestations soient liées, les agents de l’ADSU ont arrêté un homme de 23 ans, résidant à Coromandel. Lors de sa fouille corporelle au bord de la route où il a été trouvé, trois bouts de papier d’aluminium ont été trouvés dans l’une de ses poches. Lorsqu’on les a ouverts, on a découvert que les papiers contenaient une certaine quantité de poudre blanche soupçonnée d’être de l’héroïne. Il a été informé de ses droits constitutionnels ainsi que des accusations portées contre lui. Il a alors déclaré que “c’est de l’héroïne que Markus m’a donnée pour la remettre à quelqu’un”. Une fouille a été effectuée à son domicile mais rien de plus n’a été trouvé. Il a ensuite été emmené dans les bureaux de l’ADSU pour être interrogé.

Selon les travailleurs sociaux, ces arrestations ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Les “vrais patrons” ne sont pas les moins inquiets.  “Je félicite vraiment les agents de l’ADSU pour ce merveilleux travail, mais seuls ceux qui sont au bas de l’échelle sont piégés. Les grands patrons sont toujours libres de continuer leur trafic mortel. On doit se demander comment il se fait que ces types de drogues soient maintenant disponibles à Rodrigues, comment elles sont arrivées ici, comment elles sont vendues et à qui. Ne pensez-vous pas qu’il y a quelque chose de louche là-dedans ? Parce que ce n’est pas nouveau, cela fait un certain temps que ces pratiques illicites sont en cours. Vous ne verrez jamais ce que vous ne voulez pas voir. Le gars qui vend ces trucs n’a pas d’argent à investir dans l’achat d’actions. C’est le patron qui le nourrit, et son travail consiste à vendre. N’importe qui peut voir des gens faire un aller-retour à l’île Maurice en quelques jours plusieurs fois par an. Et peu après, des drogues de toute sorte commencent à fleurir sur l’île. Le patron est l’un des nôtres, il est ici à Rodrigues, comme vous et moi “, dit l’un d’eux.

A noter que cette question fait l’objet de toutes les attentions depuis lors. La quasi-totalité de la population, ainsi que les responsables politiques, se sont élevés contre cette situation, qui n’est tolérée par personne, sauf par ceux qui tirent beaucoup d’argent de ce commerce. Les conséquences et les impacts sociaux de ce trafic sont redoutés par tous, en raison de ses conséquences sur la jeunesse locale.  Plusieurs actions sont prévues par les autorités locales prochainement, pour lutter contre les drogues dures, ainsi que toutes sortes de drogues illicites dans l’île.

L’avenir des enfants de Rodrigues est en danger. En effet, il n’y a pas de place pour la drogue à Rodrigues. En tant qu'”île sans COVID”, Rodrigues doit aussi continuer à être connue comme une “île sans drogue”. Tous ceux qui rencontrent des personnes impliquées dans ce trafic doivent sans aucune crainte ou hésitation contacter la police ou l’ADSU et dénoncer haut et fort cette situation. Il ne doit y avoir aucune pitié, comme ils n’ont pas pitié de nos enfants.

- Advertisement -spot_img

Plus D'Articles

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

- Advertisement -spot_img

Dernières Nouvelles