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Les Houthis Revendiquent l’Attaque De Drones Près De L’aéroport d’Abou Dhabi

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Après l’Arabie saoudite, l’émirat sait qu’il a très peu de chances d’éviter une attaque de kamikazes. Les cibles ne manquent pas dans ce Manhattan des sables.

Trois camions citernes transportant du carburant ont été détruits par des drones lundi 17 janvier près de l’aéroport d’Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, une attaque revendiquée par le mouvement yéménite Houthi qui a fait selon les autorités émiraties trois morts et six blessés. Les trois victimes sont deux ouvriers de nationalité indienne et un Pakistanais. Les Houthis, soutenus par l’Iran, sont en guerre contre une coalition arabe menée par l’Arabie saoudite et à laquelle les Emirats arabes unis participent. Ils lancent régulièrement des attaques de drones ou de missiles contre leur voisin saoudien mais ont rarement pris pour cible les Emirats, situés très loin du Yémen.

Les Houthis, soutenus par l’Iran, sont en guerre contre une coalition arabe menée par l’Arabie saoudite et à laquelle les Emirats arabes unis participent. Ils lancent régulièrement des attaques de drones ou de missiles contre leur voisin saoudien mais ont rarement pris pour cible les Emirats, situés très loin du Yémen.

Selon la police émiratie, les camions ont explosé dans la zone industrielle de Mousaffah, près de cuves de stockage de pétrole, et le feu s’est propagé sur un chantier de construction de l’aéroport international d’Abou Dhabi.

“L’enquête préliminaire a permis de retrouver de petits morceaux d’un aéronef qui pourrait être un drone sur les deux sites où les explosions semblent s’être produites”, a indiqué la police dans un communiqué cité par l’agence WAM.

Les Emirats ont fortement réduit leur participation au conflit au Yémen en 2019, faute de solution militaire rapide, mais ils continuent d’armer et d’entraîner des forces hostiles aux Houthis qui ont lancé récemment une offensive contre les provinces productrices de pétrole de Shabwa et Marib.

Les autorités émiraties avaient jusqu’ici démenti toutes les revendications par les Houthis d’attaques visant leur territoire, contre les aéroports d’Abou Dhabi et de Dubaï en 2018, ainsi que contre une centrale nucléaire à Abou Dhabi en 2017.

« Un attentat à Dubaï, c’est un peu comme le Big One en Californie, ce tremblement de terre géant attendu. On sait qu’il y en aura un, mais on ne sait pas quand », lâche le responsable d’un service de sécurité occidental. D’autant que les cibles symboliques, médiatisées dans le monde entier, ne manquent pas dans l’émirat. Outre Burj Khalifa, les djihadistes peuvent frapper d’autres symboles exubérants, comme Palm Jumeirah, cette île artificielle en forme de palmier à seize branches, Burj al-Arab, le seul sept étoiles de la planète, aux allures de toile de boutre. À moins qu’ils ne s’en prennent à l’aéroport international de Dubaï qui a accueilli 6,7 millions de passagers en mai. Ce serait catastrophique pour l’émirat, qui a accueilli 14,2 millions de touristes l’année dernière, et qui en attend 20 millions à l’occasion de l’Exposition universelle qu’il organise en 2020.

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