À la suite d’un reportage en trois parties de l’émission Africa Eye de la British Broadcasting Corporation sur le défunt télévangéliste, le prophète Temitope Balogun Joshua (TB Joshua), les médias sociaux s’enflamment. Il est le fondateur de l’une des plus grandes églises chrétiennes évangéliques au monde.
Trois épisodes de la longue vidéo, intitulée “Disciples : Le culte de TB Joshua”, sont disponibles sur YouTube. Des témoignages d’anciens disciples et d’employés de l’église sont présentés dans la vidéo, qui porte de graves accusations contre le défunt prophète.
Les témoins, qui viennent principalement de Namibie, d’Afrique du Sud, des États-Unis et du Royaume-Uni, affirment que TB Joshua les a contraints à rester avec lui jusqu’à 14 ans en les manipulant et en abusant d’eux physiquement.
De nombreux anciens membres de la Synagogue Church of All Nations, dont cinq Britanniques, ont accusé le défunt Nigérian TB Joshua de crimes, notamment d’avortements forcés et de viols. Près de vingt ans se sont écoulés depuis que les allégations d’abus dans un complexe privé de Lagos ont commencé.
L’enquête porte également sur l’effondrement d’un bâtiment le 12 septembre 2014 dans la maison d’hôtes de Joshua à la Synagogue de l’Église de toutes les nations. Au moins 116 personnes ont perdu la vie dans l’effondrement, la majorité d’entre elles étant des étrangers.
“C’est un monde fou, il y a beaucoup plus que ce que l’on voit”, a fait remarquer l’utilisateur de médias sociaux @tahbryce sur le X, anciennement Twitter, où l’histoire a été à la pointe des tendances, en particulier au Nigéria et au Ghana.
Lorsque la BBC a contacté les dirigeants actuels de l’église, ils ont envoyé une brève déclaration qui disait : “Faire des allégations infondées contre le prophète TB Joshua n’est pas un fait nouveau. Aucune de ces allégations n’a jamais été corroborée”. Mais l’Église n’a répondu à aucune des allégations formulées dans le documentaire.
