Un atelier de sensibilisation à la biosécurité végétale et deux clips vidéo en anglais et en créole mauricien sur le sujet ont été lancés ce matin par le procureur général, ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, M. Maneesh Gobin, à l’hôtel Le Labourdonnais, Caudan, à Port-Louis.
L’initiative est organisée conjointement par le Ministère de l’Agro-Industrie et de la Sécurité Alimentaire, l’Office National de Protection des Végétaux et de la Sécurité Alimentaire et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) dans le cadre du Soutien à l’opérationnalisation de la Politique Agricole Régionale de la SADC (STOSAR).
L’objectif est d’obtenir la collaboration de toutes les parties concernées pour un contrôle et une gestion coordonnés des ravageurs et des maladies transfrontalières des plantes et des animaux par le biais d’un réseau entre les autorités de protection des plantes, les agences de contrôle des frontières, les spécialistes de la santé des plantes et les laboratoires d’essai, les agriculteurs et les autres parties prenantes (compagnies aériennes, lignes maritimes, importateurs, exportateurs, etc.)
Dans son allocution, le ministre Gobin a souligné l’objectif principal de la campagne de sensibilisation à la biosécurité végétale, qui est de veiller à ce que tous les travailleurs de première ligne ayant un contact direct avec les plantes et les animaux soient pleinement conscients des menaces, des risques et des précautions à prendre en matière de biosécurité pour prévenir la propagation des organismes nuisibles exotiques. Il a souligné la nécessité pour les travailleurs de première ligne, y compris les agriculteurs, les agents travaillant dans les compagnies maritimes, les importateurs, les exportateurs et les agents de la pêche, d’être continuellement formés aux protocoles de biosécurité existants.
L’île Maurice, en tant que petite île, est vulnérable et il est crucial de protéger son économie agricole et ses ressources naturelles, a souligné le ministre.
Gobin a également exhorté la population à prendre en considération les conséquences potentielles de l’importation et de l’élevage d’animaux exotiques tels que les poissons d’ornement, car ils peuvent devenir des espèces envahissantes s’ils sont lâchés dans l’écosystème.