L’un des membres de la famille royale britannique a démissionné pour avoir fait des “commentaires inacceptables et regrettables” lors d’une réception organisée par l’épouse du roi Charles III, la reine consort Camilla, a déclaré le palais de Buckingham.
La Reine Consort Camilla a organisé cette réception pour souligner la raison d’être des abus domestiques et des violences faites aux femmes. L’événement a été suivi par 300 invités.
Au cours de l’événement, Ngozi Fulani, fondatrice de l’organisation caritative Sistah Space, basée à Londres et spécialisée dans la lutte contre les violences domestiques, a été interrogée sur son appartenance à l’Afrique. Son organisation fournit une assistance aux femmes britanniques d’origine africaine et caribéenne qui ont subi des violences domestiques et sexuelles.
Mme Fulani a raconté sur Twitter le traumatisme qu’elle a subi lorsqu’un assistant royal du palais de Buckingham lui a posé cette question. En racontant l’incident, elle a dit : “Nous sommes basés à Hackney”, et l’assistant a répondu : “Non, de quelle partie de l’Afrique venez-vous ?”
“Je ne sais pas, ils n’ont pas laissé de traces”, ce à quoi l’assistant royal a répondu : “Vous devez savoir d’où vous venez, j’ai passé du temps en France. D’où venez-vous ?”, a-t-elle poursuivi.
“D’ici, du Royaume-Uni”, a répondu Ngozi Faluni. “Non, mais quelle est votre nationalité ?” demande encore l’assistante royale. “Je suis née ici et je suis britannique”, a répondu Ngozi Faluni.
L’assistante royale persiste dans sa question et demande : “Non, mais d’où venez-vous vraiment, d’où vient votre peuple ?” Cette question a vraiment choqué Ngozi Faluni.
Ngozi Faluni a raconté sa réaction : “Ce fut un tel choc pour moi et les deux autres femmes que nous avons été assommées (dans un) silence temporaire.”
Buckingham Palace a publié une déclaration sur l’affaire et a déclaré : “Nous prenons cet incident extrêmement au sérieux et avons enquêté immédiatement pour établir tous les détails. Dans ce cas, des commentaires inacceptables et profondément regrettables ont été faits. Nous avons pris contact avec Ngozi Fulani à ce sujet, et nous l’invitons à discuter de tous les éléments de son expérience en personne si elle le souhaite.”
Meghan Markle, l’épouse du prince Harry, a affirmé dans une interview avec Oprah Winfrey l’année dernière qu’un membre senior de la famille royale avait émis des réserves sur la couleur de peau probable de son premier enfant et de celui du prince Harry. Le prince William a ensuite réfuté cette affirmation.
