Le gouvernement tanzanien a conclu des négociations avec la société norvégienne Equinor et le géant britannique de l’énergie Shell concernant la construction d’un terminal pour l’exportation de GNL, en utilisant les énormes ressources offshores du pays.
L’investissement prévu pour cette installation est de 30 milliards de dollars et les parties sont en train de rédiger des contrats, a annoncé mardi le ministère de l’énergie du pays africain sur Twitter.
Selon le ministre tanzanien de l’énergie, January Makamba, l’un des accords portera sur le développement de champs offshore exploités par Shell, qui fourniront du gaz pour le projet GNL.
En Tanzanie, avec ses alliés Medco Energyy (Ophir Energy) et Pavilion Energy, Shell a pris le contrôle de deux blocs offshores. Les gisements contiennent des réserves confirmées de gaz naturel totalisant 16 billions de pieds cubes (Tcf).
Depuis 2011, Equinor a découvert neuf gisements de gaz en Tanzanie, totalisant plus de 20 Tcf, et y mène actuellement des activités de recherche et de forage.
Le lancement d’une production de GNL à grande échelle en Tanzanie a jusqu’à présent été entravé par des obstacles réglementaires, mais le dernier développement en date des pourparlers pourrait accélérer les plans visant à commencer à monétiser les vastes réserves de gaz offshore à la fin des années 2020 ou au début des années 2030.
Le gouvernement tanzanien prévoit de faire un choix d’investissement définitif pour le terminal GNL en 2025.
Exxon Mobil, Ophir Energy, Pavilion Energy, Equinor et Shell ont l’intention de construire le terminal GNL dans la région de Lindi, au sud-est de la Tanzanie.