Le parti d’Imran Khan, le Pakistan Tehreek-e-Insaf, a effectivement perdu la majorité à l’assemblée au début du mois et a été évincé du pouvoir après avoir perdu un vote de défiance à son égard. M. Khan est le premier Premier ministre pakistanais à être évincé par une motion de défiance. Les partis d’opposition ont obtenu 174 voix sur les 342 membres de l’assemblée pour soutenir la motion de défiance.
Le vote a eu lieu après minuit, après que les partis d’opposition ont présenté une motion contre lui, après plusieurs jours de drame. La motion avait été déposée la semaine dernière, mais l’ancienne star du cricket l’avait bloquée en dissolvant le Parlement.
Le vote de dimanche a eu lieu après que la Cour suprême du pays a donné raison aux partis d’opposition et a déclaré que M. Khan avait agi de manière inconstitutionnelle.
Le chef de l’opposition Shehbaz Sharif – qui devrait être choisi comme nouveau Premier ministre lundi – a déclaré que le Pakistan et son parlement étaient “enfin libérés d’une grave crise”, ajoutant dans un tweet : “Félicitations à la nation pakistanaise pour cette nouvelle aube”.
Ses partisans devraient descendre dans la rue dimanche soir.
Conspiration internationale
Khan a déjà déclaré qu’il ne reconnaîtrait pas un gouvernement d’opposition, affirmant – sans preuve – qu’il existait une conspiration menée par les États-Unis pour le destituer en raison de son refus de s’allier à Washington sur les questions relatives à la Russie et à la Chine. Les États-Unis ont déclaré qu’il n’y avait “aucune vérité” dans ces allégations, et M. Khan n’a jamais fourni de preuves.
Il a déclaré à plusieurs reprises que les partis d’opposition pakistanais collaboraient avec des puissances étrangères. Les membres de son parti (PTI) ont quitté le bâtiment juste avant le vote, insistant également sur le fait qu’il était victime d’une conspiration internationale.
