Annaëlle Coret a ramené l’argent à la dernière Coupe du Monde de kick-boxing en Hongrie. Mais, ce n’est que partie remise. Puisqu’elle compte bien faire parler d’elle lors du Championnat du Monde qui aura lieu en Italie le mois prochain. Mis à part le podium, la Curepipienne vise l’or dans la catégorie de 56 kg.
Déçue de sa médaille d’argent ? Non. Pas du tout. L’objectif maintenant, c’est de décrocher l’or lors du prochain Championnat du Monde, qui se tiendra en Italie du 15 au 24 octobre : « La finale contre la Polonaise pendant la Coupe du Monde a été très stratégique. Je suis satisfaite de ma médaille d’argent. Mais, je sais que je peux faire mieux au Championnat du Monde. Outre une place sur le podium, je vise l’or, » explique Annaëlle, qui met le cap aujourd’hui vers l’Italie depuis la Hongrie.
Âgée de 22 ans, Annaëlle a découvert le kick-boxing très tôt : « C’est mon père qui m’a initié à ce sport. Il était lui-même un adepte de cette discipline sportive. A 12 ans, je participais déjà à des tournois nationaux. En 2016, j’ai participé pour la première fois au Championnat du monde de kick-boxing. J’avais pris la 3e place dans ma catégorie. »
La même année, elle a enchaîné d’autres tournois qui vont également lui réussir : « A Maurice, j’ai décroché l’or, puis j’ai pris la 2e place au Championnat junior en Irlande. »
Puis, elle s’éloigne du ring pendant deux ans afin de se concentrer à ses études.
En 2019, elle est de retour et prend une 3e place au Championnat de full-contact en Turquie. Toujours en 2019, elle décroche une médaille d’or dans un tournoi opposant les tireurs mauriciens contre les turcs.
Sa participation au Championnat du monde en Hongrie marquait sa première sortie dans une compétition internationale depuis deux ans en raison de la Covid-19.
