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Covid 19: Maurice A-T-Il Bien Géré La Deuxième Vague ?

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Le gouvernement doit répondre à cette question en toute franchise au lieu de s’étonner que la presse internationale avec l’aide de leurs correspondants locaux, écrit que Maurice est sur la liste des pays à risques. Bien sûr, les pyromanes locaux ou internationaux vont continuer à dire que la situation est hors de contrôle aussi longtemps qu’on ne vient pas avec des faits et chiffres

« La situation est sous contrôle », clame le gouvernement. Le coronavirus est global où personne ne sait plus quoi faire. Un jour ou un autre, on devra vivre avec la maladie tout comme on vit avec d’autres maladies aussi fatales. La Covid-19 continue à se propager dans le monde, avec plus de 224 millions de cas confirmés et 4,6 millions de décès dans environ 200 pays. Les États-Unis, l’Inde et le Brésil ont enregistré le plus grand nombre de cas confirmés, suivis par le Royaume-Uni, la Russie et la France. Très peu de pays ont été épargnés.

L’économie mondiale est à genou avec des milliers de compagnies au bord de la faillite. Le coût de la vie continue à grimper. Ce scénario macabre n’est pas applicable qu’à Maurice. Bien sûr, la différence est que notre service de santé n’a pas jamais été ‘upgraded’ comme il le fallait. Le manque de médicaments, le manque d’hygiène, la mauvaise gestion sont les maîtres-mots. La raison de ces déficiences est peut-être du fait que les gouvernements, qui se sont succédés, ont privilégié un développement à deux vitesses. Ils ont préféré favoriser le secteur privé au détriment du secteur public dans le domaine médical, pour des raisons d’intérêts. Ceux, qui ont les moyens financiers, se font soigner dans le secteur privé alors que ceux, qui n’ont pas les moyens financiers nécessaires, doivent se tourner vers le service de santé public avec des soins approximatifs frisant l’amateurisme.

Cette situation découle de la politique gouvernementale. Maurice, qui s’est payé le luxe des très gros projets d’infrastructures, n’a ni le moyen ni la capacité de gérer nos hôpitaux. Cela est représenté par le nombre de cas d’erreurs médicales allégées qui restent sans réponse ou les complaintes qui restent comme des lettres mortes.

La vérité est que le gouvernement et ses conseillers passent une grande partie de leur temps à réagir aux situations dans lesquelles nous nous trouvons. Ces réactions, cependant, ne sont pas toujours les meilleures. Ce que nous voulons sont des informations claires et nette ; car un message maladroit ou incomplète peut entraîner un cycle de mauvaise communication et de malentendus.

Depuis la deuxième vague de la Covid-19 à Maurice, la gestion de la pandémie et la communication est très controversable. Le PM doit procéder une évaluation de cette équipe, qui a géré le problème. Le peuple n’est pas satisfait des résultats obtenus jusqu’à présent. Hier, un parent relatait l’expérience stressante de récupérer son enfant dans une école où une institutrice a été testée positive. On se demande si le résultat était connu la veille alors pourquoi ne pas avertir les parents le soir même.

Nous ne pouvons pas éviter ce virus pour le reste de nos vies, mais nous pouvons minimiser son impact.

« Le coronavirus est là pour toujours », déclare Sarah Zhang dans un article publié sur The Atlantic.

Il est peut-être difficile d’imaginer ce futur avec les unités de soins intensifs, qui se remplissent une fois de plus pendant cette vague du variant Delta. Mais la pandémie prendra fin. D’une manière ou d’une autre, elle prendra fin. Les pics actuels de cas et de décès sont les résultats de la rencontre entre un nouveau coronavirus et des systèmes immunitaires naïfs. Lorsque suffisamment de personnes auront acquis une certaine immunité par la vaccination ou l’infection – de préférence par la vaccination -, le coronavirus deviendra ce que les épidémiologistes appellent “endémique“. Il ne sera pas éliminé, mais il ne bouleversera plus nos vies.

Grâce à cette couverture d’immunité initiale, il y aura moins d’hospitalisation et moins de décès dû à la Covid-19. Des rappels peuvent également renforcer périodiquement l’immunité. Les cas peuvent continuer à augmenter et à diminuer dans ce scénario, peut-être de manière saisonnière, mais les pires conséquences seront évitées.

Nous ne savons pas exactement comment les coronavirus du rhume ont commencé à infecter l’homme, mais certains ont émis l’hypothèse qu’au moins l’un d’entre eux a commencé par une pandémie. Si l’immunité contre le nouveau coronavirus s’affaiblit comme c’est le cas pour les autres, il continuera à provoquer des réinfections et des percées infectieuses, de plus en plus nombreuses avec le temps, mais toujours assez bénignes. Nous devrons également revoir notre façon de penser à propos de la Covid-19. Le coronavirus n’est pas quelque chose que nous pouvons éviter pour toujours ; nous devons nous préparer à la possibilité que nous soyons tous exposés d’une manière ou d’une autre. “C’est quelque chose avec lequel nous allons devoir vivre“, déclare Richard Webby, chercheur en maladies infectieuses. “Et tant que cela n’a pas d’impact sur les soins de santé dans leur ensemble, je pense que nous pouvons le faire“. Le coronavirus ne sera plus une nouveauté pour nos systèmes immunitaires ou notre société.

RN

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