Ce jeudi 15 juillet marque le coup d’envoi de la première phase de réouverture de nos frontières. Un vol d’Emirates Airline avec 180 passagers à son bord et deux vols de l’Air Mauritius avec 480 passagers répartis ont atterri ce jeudi. Ils ont fait route vers leurs hôtels respectifs après les contrôles dans leurs couloirs respectifs, Vaccinés et non Vaccinés. Les taximen ont exprimé leurs désaccords à l’entrée de l’aéroport.
Si d’une part, il y régnait un air de positivité avec les airs de satisfactions d’ Arvind Bundhun, le directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority et Lindsay Morvan, le directeur de la Tourism Authority, de l’autre côté, les membres du General Taxi Owner Union SSR Airport Taxi Association grognaient fort.
MTPA : « L’île Maurice demeure une destination sûre »
Arvind Bundhun ne peut se montrer plus optimiste quand il dit : « C’est une étape cruciale. C’est une phase préparatoire pour la grande réouverture de nos frontières en octobre. Les dés sont jetés pour une bonne relance, nous avons travaillé d’arrache pied ces 16 mois pour rendre ceci possible. L’île Maurice demeure une destination sûre. Ce qui n’était pas possible en 2020 est maintenant possible grâce aux bons résultats de la campagne de vaccination nationale. Le protocole sanitaire est observé à la lettre. 70 % des touristes arrivés partiront dans des hôtels et les 30 % restants, eux, seront dirigés vers des centres de quarantaine ».
TA : « Sortir la tête de l’eau »
Pour Lindsay Morvan, « Nous pourrons espérer à une vie plus normale et moins contraignante. Je croise les doigts pour que cette première étape de la réouverture de nos frontières se déroule dans des meilleurs conditions ». Il garde espoir dans cette relance qui va aider à tous les opérateurs « à sortir la tête de l’eau » en citant tous les cadres, prenant des groupes hôteliers aux marchands de plage. En ce qui concerne les dispositifs de transferts à l’hôtel des passagers qui, rappelons-le, créé une incompréhension et une rage chez les opérateurs de taxis, Lindsay Morvan a expliqué « un appel d’offre avait été lancé et deux opérateurs habitués dans ces types de transfert ont été retenues. Les cartes vaccinales des chauffeurs de ces véhicules ont été contrôlés par la police présente » a-t-il conclut.
GTOU : « Ne nous marchez pas sur les pieds »
Comme promis, ils se sont fait entendre. Ils manifestaient avec leurs pancartes à l’entrée de l’aéroport. Ceux qui constituent les General Taxi Owner Union et SSR Airport Taxi Association, qui regroupent 72 concernés, déplorent l’injustice qu’a fait preuve Steeve Obeegadoo, le ministre du Tourisme envers leurs sorts en ayant « préféré » ces deux opérateurs de transport approuvés. Asraf Ali Ramdin, secrétaire de la General Taxi Owner Union n’a pas mâché ses mots en disant « Respectez-nous, ne nous marchez pas sur les pieds, laissez-nous vivre. Je demande au ministre du tourisme, au ministre du transport et au Premier ministre que nous établissions une table ronde pour régler cette affaire avant que nous ayons à aller chercher de l’aide ailleurs et internationalement ». Ils cherchent aussi le droit d’effectuer les transferts entre l’aéroport et les Safe Hotels et Quarantine hotels.
Notre destination de luxe pourra atteindre son but de 650 000 touristes en dix mois avec la situation du Covid actuelle ? Est-ce que ce 15 juillet est un bon augure pour notre relance touristique ? Quel en sera le sort de ces opérateurs de taxis ? A suivre.
Si nous suivons les dires de la MTPA, nous devrions avoir 6000 arrivés par semaine et qui seront aussi desservis par Turkish Airlines, Air France, Air Austral et British Airways.