L’épidémie d’Ebola dans le pays d’Afrique de l’Est qu’est l’Ouganda a causé 48 décès, avec 131 cas confirmés, selon un responsable de la santé impliqué dans la gestion de l’épidémie. Le nombre de décès a augmenté de plus de 10 par rapport au chiffre de la semaine dernière.
La ministre ougandaise de la santé, Jane Ruth Aceng, a confirmé la semaine dernière que le nombre de décès était de 30, avec 109 cas confirmés, selon l’agence de presse britannique Reuters.
Henry Kyobe Bosa, commandant de l’incident Ebola, a déclaré : “A ce jour, 131 cas confirmés et 48 décès.” Cette déclaration a été faite lors d’une réunion préparatoire organisé par le bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé.
Il a ajouté : “En ce qui concerne la propagation et le moment où l’épidémie est susceptible de prendre fin, je constate qu’aucun expert de ce groupe ne peut prédire quand elle prendra fin.” Il a également indiqué que les autorités prenaient des mesures telles que la recherche des contacts, la communication des risques, ainsi que des traitements et des enterrements appropriés pour enrayer l’épidémie.
En octobre, le gouvernement ougandais a déclaré qu’il était convaincu que l’épidémie d’Ebola cesserait avant la fin de l’année. Toutefois, la semaine dernière, le principal organisme de santé publique d’Afrique a confirmé qu’il pensait que la maladie n’était “pas en train d’échapper à tout contrôle”.
Le virus ougandais est la souche soudanaise d’Ebola contre laquelle il n’existe pas de vaccin. En revanche, la souche Zaïre, qui est plus courante, peut être vaccinée contre le virus et est à l’origine des nouvelles épidémies en République démocratique du Congo.
Selon les propos tenus par le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la mi-octobre, une étude clinique de vaccins destinés à prévenir la souche soudanaise d’Ebola pourrait débuter dans quelques semaines.
