Deux officiers de police ont été poursuivis devant la Cour intermédiaire pour des cas présumés de corruption par la Commission indépendante contre la corruption (ICAC). L’un d’entre eux a été déclaré coupable tandis que l’autre s’est vu accorder le bénéfice du doute.
L’ICAC a porté des accusations de corruption et de trafic d’influence contre les deux policiers, à savoir Jean Edouard Aristide et Jean Jacques Nobin.
Les faits de l’affaire concernaient un accident de la route, où le conducteur présumé en état d’ébriété s’est vu demander Rs 6000 par les officiers de police afin de ne pas signaler l’affaire pour une enquête plus approfondie.
Dans le cas de M. Aristide, le magistrat Vijay Appadoo a estimé que le sergent de police avait signalé l’accident de la route parce qu’il n’avait pas reçu le pot-de-vin demandé par le conducteur.
Cependant, dans le cas de M. Nobin, la Cour n’a pas pu déterminer comment il aurait pu essayer de corrompre le chauffeur et a donc décidé d’acquitter M. Nobin. Ainsi, l’objectif de la demande des 6000 roupies n’est pas clair et ne correspond pas à ce qui a été déclaré dans l’information. D’après le témoignage du témoin principal, c’est-à-dire le chauffeur, on peut voir que le témoin a été très confus quant à la raison de la sollicitation de l’argent. Au début, il s’agissait de retirer l’affaire, mais plus tard, la raison pour laquelle l’argent était demandé n’était plus claire.
Par conséquent, M. Nobin a bénéficié du bénéfice du doute tandis que l’agent Aristide attend sa sentence.