Encore une pétition rejetée ! Les juges Gaitree Jugessur-Manna et Iqbal Maghooa ont rejeté mercredi la pétition électorale déposée par Adrien D’uval. Ils ont jugé que le candidat défait du PMSD et de l’Alliance Morisienne n’a pas pu établir les allégations d’irrégularités dans le comptage des bulletins de vote. Adrien Duval est l’un des candidats battus dans la circonscription n°17 (Curepipe/Midlands).
“Je suis soulagé que ce soit terminé”, dit Obeegadoo
Le numéro 2 du gouvernement, qui est l’un des coaccusés dans cette affaire, était au tribunal ce matin. Il s’est dit soulagé que la Cour suprême ait rejeté la requête électorale d’Adrien Duval. Steven Obeegadoo a rappelé que toutes les pétitions électorales ont échoué jusqu’à présent. “Je suis soulagé que cette affaire soit terminée. Cela confirme que mon élection et celle de Kenny Dhunoo étaient régulières”, a déclaré Steven Obeegadoo. Pour lui, cette pétition est une distraction inutile.
Adrien Duval : ” C’est un mauvais jugement “
Le candidat battu dans le #17 n’est pas d’accord avec la décision de la Cour suprême. La pétition électorale d’Adrien Duval, rappelons-le, a été rejetée ce matin. Le principal intéressé affirme que “c’est un mauvais jugement”. Il dit que lui et ses avocats vont étudier le jugement “point par point” avant de décider de ce qu’il faut faire. Un appel n’est pas à exclure. Même si cela prendra beaucoup de temps.
Cette décision de la Cour suprême contribuera à rétablir la confiance dans notre processus électoral
Voici le communique du Bureau du Commissaire électorale après le jugement :
Nous avons pris note du jugement rendu aujourd’hui par la Cour suprême dans le cadre de la pétition électorale contestant les résultats de la circonscription Curepipe/Midlands lors des élections législatives de 2019.
A travers ce jugement, la Cour suprême conforte le bureau du Commissaire électoral dans sa position. Nous avons, en effet, toujours maintenu que le processus électoral a été conduit selon les règles établies et qu’il n’a été entaché d’aucune fraude.
Le jugement de la Cour suprême est motivé de manière détaillée. La cour a analysé tous les faits et témoignages qui ont été présentés par les différentes parties. Après les avoir étudié, la cour est arrivée à la conclusion qu’aucun des 13 motifs invoqués par le plaignant pour demander un recomptage des votes n’était justifié et recevable.
Ce jugement confirme aussi, une nouvelle fois, qu’il n’existe aucun lien avéré entre les «computer rooms » et le processus entièrement manuel de décompte, vérification et récapitulation des votes.
Le bureau du Commissaire électoral se réjouit de cette décision de la Cour suprême et espère que ce jugement contribuera à rétablir la confiance dans notre processus électoral qui a fait l’objet de nombreuses accusations injustes et insinuations malveillantes depuis les élections législatives de 2019.