Xavier-Luc Duval a axé sa question d’intérêt privé sur le coût élevé de la vie et son impact sur la population. Il a énuméré une série de mesures que, selon lui, le gouvernement devrait mettre en œuvre. Il a demandé au ministre des Finances s’il comptait présenter ces propositions qui, de toute évidence, soulageront les consommateurs.
Ces mesures vont de la réduction de certaines taxes sur les carburants à l’augmentation des pensions, à l’aide aux familles, à la fourniture de bons d’épargne qui ne sont pas soumis à des augmentations de coûts, à l’extension des subventions à d’autres produits et à la réduction des marges bénéficiaires des importateurs sur les produits subventionnés.
Renganaden Padayachy a évoqué les mesures prises pendant la pandémie. Il a ajouté que les mesures proposées par le leader de l’opposition seront étudiées par son ministère. Puis, il est revenu sur l’année 2008, lorsque Xavier-Luc Duval était ministre des Finances. M. Padayachy a rappelé que les indemnités obtenues par les Mauriciens étaient dérisoires car ils gagnaient peu. Il a expliqué que la pension de vieillesse était de Rs 2 802, que de nombreux chefs de famille ne recevaient pas plus de Rs 8 000 et qu’il n’y avait pas de salaire minimum.
Xavier-Luc Duval a rétorqué qu’en 2010-2011, lorsque Pravind Jugnauth était ministre des Finances, il avait accordé la pire compensation salariale de l’histoire du pays, soit Rs 100.
Sur la question des taxes sur le carburant
Renganaden Padayachy a répondu que c’est ce qui permet au gouvernement de proposer des subventions sur de nombreux produits utilisés par la population. Xavier-Luc Duval a rétorqué que c’était aussi ce qui permettait à de nombreux ministres de se rendre à Dubai Expo, au scandale du Molnupiravir et au projet Gold Coast, qu’il a qualifié d’éléphant blanc. Finalement, les deux hommes ont parlé un langage différent ce matin au PNQ.
