Israël condamne l’expulsion “sévère” de son envoyé du 36e Sommet des chefs d’État de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie, samedi.
Israël est d’avis que la décision d’expulser Sharon Bar-Lee et ses adjoints a été prise sous la pression de l’Afrique du Sud et de l’Algérie.
La directrice adjointe pour l’Afrique au ministère israélien des Affaires étrangères, Sharon Bar-Lee, a été expulsée samedi matin de la salle où se tient 36e Sommet des chefs d’État de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie, malgré son “statut d’observatrice” et un badge d’accès à la conférence. Israël a pris l’incident très au sérieux et fait pression sur l’organisation pour qu’elle réintègre sa délégation à la conférence, après qu’elle a été expulsée sous la pression de l’Afrique du Sud et de l’Algérie.
Israeli delegation expelled from the African Union summit in Addis Ababa, Ethiopia. pic.twitter.com/q7qGSPX3gE
— The Cradle (@TheCradleMedia) February 18, 2023
Le ministère des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué qu'”il est regrettable de voir que l’Union africaine a été prise en otage par un petit nombre de pays extrémistes, comme l’Algérie et l’Afrique du Sud, motivés par la haine et contrôlés par l’Iran. Nous appelons les pays africains à se dresser contre ces actions qui nuisent à l’organisation de l’Union africaine elle-même et au continent tout entier.”