Un tribunal indien a demandé au gouvernement du Premier ministre Narendra Modi de suspendre les rassemblements politiques et les campagnes électorales dans les États où le scrutin est imminent, en raison du nombre croissant de cas d’Omicron, une variante du COVID-19. Jeudi, des juges de la Haute Cour d’Allahabad, dans l’Uttar Pradesh (UP), l’État le plus peuplé du pays, ont déclaré que le nombre de personnes infectées par l’Omicron est en hausse et pourrait entraîner une troisième vague du coronavirus.
Les élections à l’assemblée de l’État de l’UP, qui compte plus de 220 millions d’habitants, sont prévues pour le début de l’année prochaine, mais les dates définitives n’ont pas encore été annoncées. Trois autres États devraient également tenir des élections locales à la même période. L’UP est un champ de bataille clé pour Modi et les partis d’opposition en raison de sa taille et parce que la performance des partis politiques y sera un baromètre pour les élections nationales de 2024.
Les partis politiques, y compris le Bharatiya Janata Party, le parti au pouvoir de Modi, ont commencé à organiser des rassemblements et des réunions où les foules continuent à ignorer les protocoles de pandémie. Les juges ont déclaré que, dans la mesure du possible, les élections qui devraient avoir lieu en février prochain devraient être reportées de quelques mois. Ils ont déclaré : “La Cour demande à l’honorable Premier ministre, au vu de la situation de cette effrayante pandémie, de prendre des mesures énergiques et d’arrêter les rassemblements et les réunions et d’annuler ou de reporter (les) prochaines élections.”
