Un sergent affecté à la Special Supporting Unit (SSU) No. 1 a été traduit devant le tribunal de Flacq le mardi 27 décembre. Il répond d’une accusation provisoire de violence domestique. Cela après qu’il a été dénoncé à la police par son épouse, une vendeuse de 48 ans, dans une déposition faite le vendredi matin du 23 décembre.
Dans sa plainte, cette habitante de Riche-Mare, Flacq a fait état des injures dont elle a été sujet par son époux, âgé de 48 ans, à une heure du matin le vendredi 23 décembre. Ce jour-là, relate-t-elle son époux était ivre lorsqu’il est arrivé à la maison. Le sergent de police est entré dans leur chambre et a commencé à l’injurier. Prise de peur, la quadragénaire dit qu’elle a immédiatement quitté sa maison pour se rendre chez sa mère, qui habite dans le voisinage.
De retour à la maison vers 6 heures 45 du matin le même jour, elle croyait que tout allait pour le mieux. Mais à la suite d’une discussion avec son époux, ce dernier devait commencer à l’injurier devant ses enfants. La quadragénaire, qui s’est sentie humiliée, s’est rendue au poste de police de Flacq vers 10 heures du matin pour dénoncer son époux pour violence domestique.
Le lundi matin du 26 décembre, le sergent de police a été emmené au poste de police de Flacq vers 13 heures. Il a été mis en présence des faits, qui lui sont reprochés. Après son interrogatoire, il a été autorisé à quitter le poste de police à condition d’y retourner pour les formalités de sa comparution devant le tribunal. Par la suite, il a pu retrouver la liberté conditionnelle.