Lundi, au lendemain de leur libération par l’armée, plus d’une centaine de membres du personnel et d’étudiants nigérians qui avaient été enlevés ce mois-ci, vêtus d’uniformes scolaires bleus et de foulards orange, sont arrivés au bureau du gouvernement local du nord.
Le général de division MLD Saraso, de l’armée nigériane, a déclaré : “Il y a 131 élèves ici ; six autres sont hospitalisés et sortiront de l’hôpital lorsqu’ils seront rétablis”.
Il a ajouté qu’un membre du personnel de l’école faisait partie des 138 personnes enlevées et qu’il avait péri en détention. Quelques jours avant la date limite de paiement d’une rançon d’un milliard de nairas (690 000 dollars) pour la libération de 137 captifs – 76 femmes et 61 hommes – dans l’État voisin de Zamfara, l’armée a déclaré dimanche qu’elle avait réussi à libérer les otages.
Une source de sécurité a affirmé avoir assisté à la livraison de 14 sacs noirs – contenant vraisemblablement l’argent de la rançon – dans l’enclave de Dansadau, dans l’État de Zamfara. Elle a demandé à rester anonyme par crainte des conséquences potentielles.
Mohammed Idris, le ministre de l’information, a déclaré lors d’une conférence de presse à Abuja qu’aucune rançon n’avait été reçue.
Le gouverneur Uba Sani a estimé que plus de 200 enfants avaient été enlevés le 7 mars dans la ville de Kuriga, dans l’État de Kaduna (nord-ouest), alors que les administrateurs des écoles et les habitants ont fait état de 287 enlèvements.
Il n’est pas certain que des otages soient encore retenus en raison des disparités entre les chiffres fournis. Les anciens de Kuriga ont déclaré que Sani les avait informés que tous les otages avaient été libérés.
