Les impacts économiques, financiers et sociaux des crises mondiales, la gouvernance, l’État de droit et les droits de l’homme, la paix et la stabilité, l’économie numérique, la résilience en matière de santé, la sécurité et la souveraineté alimentaires, la biotechnologie et la pharmacie, le changement climatique, la sécurité maritime et l’économie circulaire sont quelques-unes des principales questions d’intérêt mutuel abordées lors du 9e dialogue politique entre le gouvernement de Maurice et l’Union européenne (UE) qui s’est ouvert hier matin au Westin Turtle Bay Resort & Spa à Balaclava.
Le dialogue politique, élément essentiel du cadre global de coopération entre l’UE et Maurice, était coprésidé par le ministre des transports terrestres et du métro léger, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et du commerce international, M. Alan Ganoo, et l’ambassadeur de l’UE à Maurice, M. Vincent Degert.
Dans son allocution, le ministre Ganoo a souligné que les discussions de la présente réunion se déroulent dans un contexte de crises et de défis mondiaux multiples liés aux systèmes de santé (pandémie de COVID-19 et Monkeypox), aux pénuries alimentaires, à la crise énergétique, aux nouveaux phénomènes météorologiques extrêmes, à la flambée des prix des combustibles fossiles et à l’augmentation du coût de la vie, avec une guerre aux portes de l’Europe.
Selon lui, les deux années de la pandémie COVID-19 nous ont appris à quel point les problèmes actuels sont mondiaux et interdépendants. Qu’il s’agisse de la lutte contre le virus, du changement climatique ou de la sécurisation des chaînes d’approvisionnement, la pandémie a accéléré notre prise de conscience de notre destin commun”, a-t-il souligné.
À propos de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le ministre a fait remarquer qu’elle n’a pas seulement déclenché des crises humanitaires, migratoires et de réfugiés à grande échelle, mais qu’elle a également ajouté des risques à l’économie mondiale qui doit encore faire face à la pandémie et à son imprévisibilité. La situation mondiale, a-t-il averti, reste sombre.
L’UE, a souligné M. Ganoo, est le plus important partenaire de développement de Maurice et le seul à lui fournir un soutien budgétaire direct. L’UE reste le marché le plus important pour l’île Maurice, représentant environ 70 % des exportations du pays, a-t-il partagé. En outre, l’accord de partenariat ACP-UE reste un instrument essentiel dans notre quête de réduction de la pauvreté et de contribution au développement durable, a-t-il ajouté.
Quant à l’ambassadeur de l’UE, M. Degert, il a réaffirmé le partenariat stratégique qui existe entre l’UE et Maurice et a rappelé que l’année 2022 a été marquée par quatre grandes réussites dans ce partenariat. Il s’agit de la réponse réussie à la pandémie de coronavirus et à d’autres défis liés à la santé, du retrait de Maurice des listes du Groupe d’action financière et de l’UE, de la désignation de Maurice comme hub de cybersécurité pour la région et de la promotion de Maurice comme destination verte.
L’ambassadeur a également réitéré l’engagement de l’UE à être un partenaire fiable pour Maurice dans la promotion de la paix et de la sécurité, du développement économique durable, des droits de l’homme pour tous et dans le plaidoyer pour une action climatique forte et cohérente.
