La dixième réunion des parties à l’Accord de pêche dans le sud de l’océan Indien (SIOFA), qui se tient en mode hybride, a débuté lundi matin à l’hôtel Ravenala Attitude à Balaclava, en présence du ministre de l’économie bleue, des ressources marines, de la pêche et de la navigation, M. Sudheer Maudhoo.
L’accord de pêche dans le sud de l’océan Indien (SIOFA), signé en 2006 et entré en vigueur en juin 2012, est une organisation régionale de gestion des pêches pour la conservation et l’utilisation durable des ressources halieutiques, notamment des stocks non thoniers, dans les eaux situées au-delà des juridictions nationales dans la région du sud de l’océan Indien. Il concerne les poissons, les mollusques, les crustacés et les autres espèces sédentaires de la zone, à l’exclusion des espèces hautement migratoires et des espèces sédentaires relevant de la juridiction des États côtiers en matière de pêche.
À ce jour, la zone de l’accord couvre plus de trente millions de kilomètres carrés et compte dix parties contractantes : L’Australie, la République populaire de Chine, les îles Cook, l’Union européenne, la France au nom de ses territoires de l’océan Indien, le Japon, la République de Corée, la République de Maurice, la République des Seychelles et le Royaume de Thaïlande.
L’objectif principal du SIOFA est d’assurer la conservation à long terme et l’utilisation durable des ressources halieutiques de la zone par le biais de la coopération entre les parties contractantes. Il promeut également le développement durable de la pêche dans la zone, tout en tenant compte des besoins des États en développement riverains de la zone qui sont parties contractantes au présent accord, et en particulier des moins avancés d’entre eux et des petits États insulaires en développement.
Plus d’une centaine de participants prennent part à la Réunion des Parties prévue jusqu’au 07 juillet 2023. Ils examineront, entre autres, l’état des ressources halieutiques, y compris leur abondance et le niveau de leur exploitation ; encourageront et, le cas échéant, coordonneront les activités de recherche nécessaires sur les ressources halieutiques ; évalueront l’impact de la pêche sur les ressources halieutiques et sur l’environnement marin ; et formuleront et adopteront les mesures de conservation et de gestion nécessaires pour assurer la durabilité à long terme des ressources halieutiques.