Un atelier de deux jours sur la robotique coopérative et l’intelligence artificielle (IA) a débuté, hier matin, en présence de la vice-première ministre, ministre de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la science et de la technologie, Mme Leela Devi Dookun-Luchoomun, au Université des Mascareignes (UDM), à Rose-Hill. Cet atelier est une initiative conjointe de l’UDM et de l’Université de Limoges de France.
Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, M. Darsanand Balgobin, l’ambassadeur de la République française à Maurice, Mme Florence Caussé-Tissier, le directeur général de l’UDM, le Dr Radhakrishna Somanah, et d’autres personnalités étaient présents à l’ouverture.
Dans son discours d’ouverture, la vice-première ministre a indiqué que la robotique et l’IA étaient incontestablement des domaines pertinents dans un monde où l’impact de la numérisation et des technologies de l’information était au premier plan. “Cet atelier”, a-t-elle ajouté, “réaffirme la vision fondamentale du ministère de former la prochaine génération de dirigeants avant-gardistes qui contribueront à la transformation de notre république en une nation prospère”.
De plus, Mme Dookun-Luchoomun a souligné qu’en l’espace de quelques années, l’IA avait pris une place prépondérante dans les débats publics traditionnels ainsi que dans l’arène politique et qu’actuellement, les progrès de l’IA battaient leur plein car ils étaient propulsés par les innovations. tels que le Cloud Computing, les mégadonnées et la réalité virtuelle.
À cet égard, elle a encouragé les participants à saisir les opportunités offertes par cette transformation attendue de l’éducation grâce à l’IA et à la robotique éducative, car cela ouvrirait des possibilités d’améliorer l’éducation à tous les niveaux.
Pour sa part, le ministre Balgobin a indiqué que dans le monde des affaires d’aujourd’hui, l’adoption de l’IA en tant que technologie n’était plus une alternative mais un incontournable dans presque toutes les industries. Sur cette note, il a annoncé que son ministère travaillait actuellement à la création d’un chatbot avec des technologies telles que l’IA et l’apprentissage automatique qui serait intégré dans le portail gouvernemental et par la suite dans tous les ministères.
En ce qui concerne l’atelier, le ministre a souligné que de tels ateliers organisés par une institution universitaire telle que l’UDM étaient pleinement alignés sur l’objectif de son ministère, car l’université était d’une importance cruciale pour fournir des ressources humaines dûment qualifiées dans le mode approprié pour soutenir le développement de IA et robotique à Maurice. “Le milieu universitaire devrait viser non seulement à fournir un soutien éducatif aux sortants de l’école, mais aussi à former les employés sur le lieu de travail et à offrir des opportunités de développement à ceux qui recherchent de nouvelles opportunités professionnelles”, a-t-il déclaré.
Quant à l’Ambassadrice de France, elle a souligné que cet atelier, au thème novateur, était particulièrement approprié car il fait actuellement l’objet d’une grande médiatisation en raison de son impact très pratique et concret sur la vie quotidienne. « Je suis persuadé que cet atelier abordera plusieurs questions essentielles pour l’avenir de notre planète et de notre humanité, et que les contributions de très haut niveau inscrites au programme conduiront à une réflexion approfondie sur la profonde transformation de plusieurs catégories d’emplois dont certains emplois existants qui seront créés par l’utilisation de la robotique », a-t-elle souligné.
Le Directeur Général de l’UDM, pour sa part, a parlé de la mission et de la vision de l’UDM qui était de promouvoir l’innovation, l’excellence et l’éducation transformatrice par un enseignement de haute qualité et une recherche internationalement reconnue et de créer un campus intelligent et durable pour les étudiants et le personnel avec l’aide d’universités telles que l’Université de Limoges en France.