Roshi Bhadain a été convoqué à l’ICAC hier. Il s’agit d’une enquête sur le recrutement d’un conseiller au ministère de la bonne gouvernance en 2015. Il semble qu’en première instance, Roshi Bhadain ait contesté la convocation. Cependant, il a décidé de s’adresser à l’ICAC. Il devrait se présenter à l’ICAC mardi. Après la première journée d’interrogatoire, Roshi Bhadain a été autorisé à quitter les locaux de la Commission anti-corruption peu avant 17h30. Son interrogatoire se poursuivra demain, mercredi.
Roshi Bhadain, accompagné de ses avocats, est arrivé peu avant 13 heures au siège de la Commission anti-corruption. Cette interragtion est liée à une enquête sur le recrutement d’un consultant, Andrew Stephenson, en février 2015. Roshi Bhadain était à l’époque ministre de la bonne gouvernance et des services financiers. C’est son ministère qui a recruté le consultant.
S’adressant aux journalistes avant d’entrer dans les locaux de l’Icac, Roshi Bhadain a dénoncé “un cas extraordinaire de persécution”. Il a expliqué que l’Icac lui avait envoyé une lettre la semaine dernière pour lui “demander” de venir à l’Icac. “J’ai répondu par lettre que je n’avais aucune obligation de venir s’il s’agissait d’une demande et qu’un ordre devait être émis”, a déclaré Roshi Bhadain. Le dirigeant du parti Reforma a ajouté que l’Icac avait alors demandé au commissaire de police d’émettre un mandat d’arrêt. Pour lui, au lieu de convoquer Maneesh Gobin, l’Icac a choisi de le convoquer lui. “C’est quelque chose de purement politique”, a déclaré Roshi Bhadain.
