Le ministère indien des Affaires étrangères (MEA) a déclaré vendredi que le pays et la Chine achèveront le processus de désengagement dans la zone de Gogra-Hotsprings, dans l’est du Ladakh, d’ici le 12 septembre.
“Le seizième cycle de discussions entre les commandants de corps d’armée de l’Inde et de la Chine s’est tenu au point de rencontre de Chushul Moldo le 17 juillet 2022. Depuis lors, les deux parties ont maintenu des contacts réguliers pour s’appuyer sur les progrès réalisés au cours des discussions afin de résoudre les problèmes pertinents le long de la LAC dans le secteur occidental des zones frontalières entre l’Inde et la Chine”, indique le communiqué du MEA.
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— Arindam Bagchi (@MEAIndia) September 9, 2022
Les soldats indiens et chinois ont commencé jeudi à se retirer de la zone de Gogra-Hot Springs, dans l’ouest de l’Himalaya. Cette zone a été le théâtre d’affrontements meurtriers à la frontière en juin 2020, ce qui a nui aux relations diplomatiques.
Le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi devraient participer à une réunion en Ouzbékistan la semaine prochaine et ce geste est considéré comme un précurseur de la rencontre.
“Les deux parties ont convenu de cesser les déploiements avancés dans cette zone de manière progressive, coordonnée et vérifiée, entraînant le retour des troupes des deux parties dans leurs zones respectives”, a déclaré le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères, Arindam Bagchi, dans un communiqué.
Il a ajouté que, dans le cadre de l’accord, les structures temporaires érigées dans la zone par les militaires des deux pays seront également démantelées.
L’Inde et la Chine partagent une frontière indéfinie de 3 800 km (2 360 miles). Auparavant, les troupes des deux pays avaient adhéré à des protocoles de longue date pour éviter l’utilisation d’armes à feu.
Dans cette zone, au moins 20 soldats indiens et quatre Chinois ont été tués dans des combats au corps à corps en 2020. Cela s’est produit lorsque des soldats des deux parties se sont affrontés dans la zone de Galwan, dans la région du Ladakh, qui chevauche la frontière de facto connue sous le nom de ligne de contrôle effectif (LAC).
“L’accord garantit que la LAC dans cette zone sera strictement observée et respectée par les deux parties, et qu’il n’y aura pas de changement unilatéral du statu quo”, a ajouté M. Bagchi.
