Après plusieurs années de scandales révélés sur l’ancien premier ministre Najib Razak, ce dernier s’est vu offrir un rôle de conseiller du gouvernement en matière d’économie. Le nouveau Premier ministre malaisien, Ismail Sabri Yaakob, doit maintenir sa faible majorité avant la séance du Parlement de la semaine prochaine.
Ismail a prêté serment le 21 août et préside un gouvernement qui ne compte que 114 membres sur les 222 que compte le Parlement, où deux sièges sont vacants. Si quatre députés seulement refusent de voter en faveur d’une motion gouvernementale au Parlement, M. Ismail sera confronté à des doutes quant à la légitimité de son administration, qui pourrait devoir fonctionner comme un gouvernement minoritaire.
Un CSA implique que les députés de l’opposition soutiennent le gouvernement dans les motions de confiance et d’appropriation ou de budget, en votant en faveur ou en s’abstenant.
Les premiers efforts déployés par le Premier ministre depuis son entrée en fonction sont largement considérés comme des efforts visant à renforcer le soutien, étant donné que son gouvernement est composé des mêmes partis et députés qui n’ont pas réussi à rester unis pendant plus de 18 mois sous le gouvernement Muhyiddin Yassin, le plus court de l’histoire de la Malaisie.
Samedi dernier, il a nommé Tan Sri Muhyiddin Yassin, son prédécesseur, à la tête du Conseil national de redressement des Covid-19, un poste assorti de privilèges ministériels. M. Muhyiddin dirige la coalition Perikatan Nasional qui fournit au gouvernement près de la moitié de ses députés.
