“Le gouvernement reste engagé à faire en sorte que la République de Maurice soit un endroit où chaque citoyen a accès à des services de santé gratuits en tant que droit humain fondamental”, a déclaré le ministre Jagutpal, aujourd’hui, au Caudan Arts Centre à Port Louis.
Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture officielle d’un atelier de validation de la politique nationale de santé sexuelle et reproductive 2022 et du plan national de mise en œuvre de la santé sexuelle et reproductive 2022-2027, organisé par le ministère de la santé et du bien-être. Quelque 50 participants du ministère et d’organisations non gouvernementales ont assisté à l’atelier.
La coordinatrice de la santé sexuelle et reproductive du ministère de la Santé et du Bien-être, le Dr Tavisha Gunness, et d’autres personnalités étaient présentes à la cérémonie d’ouverture.
Le ministre Jagutpal a souligné que l’atelier permettrait aux parties prenantes concernées de prendre connaissance du plan de mise en œuvre pour une période de cinq ans, de 2022 à 2027. Il a souligné qu’une bonne santé sexuelle et reproductive était un état de bien-être physique, mental et social complet dans tous les domaines liés au système reproductif.
Il a souligné que la politique et le plan d’action sur la santé sexuelle et reproductive fourniraient les orientations nécessaires pour : améliorer le système de prestation de services de santé sexuelle et reproductive ; renforcer la sensibilisation, l’information et la prévention au niveau communautaire ; répondre aux besoins de santé sexuelle et reproductive spécifiques aux différents groupes de population ; répondre aux besoins de santé sexuelle et reproductive des enfants, des adolescents et des jeunes adultes par une éducation sexuelle complète ; et promouvoir la recherche, les connaissances et l’innovation en matière de santé sexuelle et reproductive.
“Cette nouvelle politique, a-t-il souligné, a pour principe directeur une approche fondée sur le droit avec la participation des parties prenantes, la responsabilité et la justice sanitaire.” L’objectif, selon lui, est d’avoir moins de grossesses non désirées ainsi que moins de décès néonatals et maternels.
En outre, le Dr Jagutpal a indiqué que les services de santé sexuelle et reproductive comprenaient divers aspects tels que : le planning familial, les services de santé maternelle, les services de santé infantile, les soins post-avortement, le traitement de l’infertilité, la sensibilisation et la prévention des cancers liés à la reproduction, la prise en charge des victimes de violences sexistes, le traitement du SIDA et des maladies sexuellement transmissibles et la promotion d’un mode de vie sain. Il a également saisi cette occasion pour encourager les citoyens à faire appel à ces services.
Le ministre Jagutpal a également fait appel à la collaboration des organisations de la société civile afin d’atteindre les personnes les plus vulnérables de la société, car leur engagement est essentiel pour garantir le respect de la santé sexuelle et reproductive de chacun.
Pour sa part, le Dr Gunness a souligné que la santé sexuelle et reproductive englobait plusieurs composantes, à savoir la santé maternelle et infantile, le planning familial, certains aspects de la violence sexiste et les maladies sexuellement transmissibles. “Toutes ces questions sont traitées dans le cadre de la politique nationale de santé sexuelle et reproductive 2022 et du plan national de mise en œuvre de la santé sexuelle et reproductive 2022-2027”, a-t-elle ajouté.
