A la demande du Secrétaire permanent du Ministère de la parité et de la protection de l’enfance, le tribunal de district de Rose-Hill a refusé d’accorder la garde d’un bébé à une mère toxicomane.
Né en mars, le bébé a été laissé seul après l’accouchement alors que les parents étaient introuvables. La mère est toxicomane tandis que le père est en prison pour une infraction pénale.
Néanmoins, ils veulent récupérer leur bébé. La magistrate Valentine Mayer était saisie d’une demande des autorités de refuser la garde aux parents biologiques pour une période d’au moins deux ans.
Cependant, elle a décidé qu’elle ne serait que de six mois et a exhorté les parents à prendre des mesures correctives.
La Cour a demandé qu’étant donné que le mineur est déclaré par ses parents ;
(a)La mère suive des séances de formation parentale ;
(b)La mère suive une cure de désintoxication ; et
(c) Les parents établissent un lien et une relation avec le mineur en lui rendant fréquemment visite.
“Je n’ai pas perdu de vue le fait qu’une ordonnance d’internement est une mesure radicale qui ne devrait être accordée que dans des circonstances exceptionnelles. Elle prive essentiellement un enfant de grandir avec ses parents et d’appartenir à une famille. Dans ce cas particulier, elle pourrait priver l’enfant, qui n’a que quelques mois, de l’amour et des soins maternels. Accorder une telle ordonnance signifie que l’enfant sera privé d’intégrité familiale et d’une éducation au sein d’un foyer familial sous la garde de ses parents biologiques. Cela ne manquera pas d’affecter l’enfant émotionnellement et socialement pour le reste de sa vie” a conclu le magistrat.
Au lieu de deux ans, les parents ne seront privés de la garde de l’enfant que pendant six mois, période pendant laquelle ils sont tenus de modifier leur mode de vie et leur comportement.
