Un homme a été arrêté dans la soirée du 26 juillet à la suite du crime survenu à l’avenue du Dragon, à Bambous. Cette nuit-là, le videur Jean Kenny Jacquette, âgé de 31 ans, avait été abattu par un fusil de chasse. Le suspect, Pravesh Sharma Ramadith, âgé de 39 ans, réside à Bambous. Soupçonné d’avoir tiré sur la victime, il affirme avoir eu un accrochage avec des toxicomanes sur un terrain vague près de son domicile. Il nie cependant être l’auteur des coups de feu et affirme que les toxicomanes étaient armés. Jean Kenny Jacquette, un habitant du Camp Levieux, est décédé à la clinique ‘Bon Pasteur’ de Rose-Hill le 27 juillet.
Auparavant, le 26 juillet, Jean Kenny Jacquette avait appelé son beau-père et lui avait demandé de le rejoindre à Bambous. Le beau-père a ensuite été interrogé par la police. Arrivé sur place, ce dernier a vu un attroupement et voyant que son gendre était blessé, il l’a emmené à la clinique. Entre-temps, la police avait été informée des coups de feu provenant de l’avenue du Dragon et s’était précipitée sur les lieux. La clinique avait également informé la police de l’affaire. Dans un premier temps, la police a pensé que l’origine du crime remontait à samedi. Ce jour-là, un gardien, habitant Quatre Bornes et petit ami de la sœur de Jean Kenny Jacquette, l’avait appelé pour obtenir des explications sur certains points. Ils se sont rencontrés à 1 heure du matin au “Plaza” de Rose-Hill mais Jean Kenny Jacquette n’est pas venu seul. Il était accompagné de huit hommes armés portant des sabres. Le gardien, qui a porté plainte au poste de police dimanche, a déclaré avoir été battu par la bande et avoir été blessé en évitant un coup de sabre. Effrayé, il s’est enfui et a été soigné à l’hôpital “Victoria”. La police pense maintenant qu’un fusil de chasse a été utilisé pour tuer la victime et que les cartouches ont été mises en sécurité. Il semblerait toutefois que ce qui s’est passé au “Plaza” dimanche matin n’ait rien à voir avec sa mort. Une autopsie a révélé que la cause du décès était une blessure par balle au cou. D’autres suspects sont activement recherchés, et l’enquête se poursuit.
