Particulier mais sensé ! Le gouvernement ouvre l’accès aux Mauriciens désireux de s’offrir des vacances payées dans les établissement hôteliers et hébergements touristiques à travers de l’île. Cette décision, qui prend effet le 23 juillet, vient en marge de la réouverture des frontières et agrémenter la relance économique des petits établissements.
Hôtels, chambres d’hôtes, domaines, villas, appartements, bungalows et tous ceux détenant un permis d’hébergement reprendront bientôt. Les Mauriciens seront les premiers content. Ils pourront séjourner dans ces établissements ou tout simplement, se permettre un diner et de l’animation dans les restaurants ou encore profiter des activités.
Les activités reprendront conformément au protocole sanitaire établi. Un communiqué de la Tourism Authority circule depuis vendredi dernier pour avertir aux concernés les règles et conditions de cette réouverture aux mauriciens et résidents. Le communiqué stipule également qu’en cas oú les règles sont bafoués, les détenteurs de licences seront passibles d’une suspension de leur permis conformément à l’article 7 de la Tourism Act. La Tourism Autority prévoit des contrôles réguliers de ces hébergements touristiques pour s’assurer du bon respect du protocole sanitaire.
Au profit de tous
« C’est en guise de préparatif pour les résidents en quarantaine qui quitteront les Resort Bubbles vers le 30 Juillet » précise Daniel Saramandif, Président de l’Association of Tourism Professionals. Il salue cette ouverture et se réjouit que les établissements puissent revivre économiquement en attendant la deuxième phase de la réouverture, il ajoute « Selon nos prévisions, ils commenceront à travailler pleinement à partir de fin aout ». Il atteste que les établissements concernés travaillent déjà sur des forfaits et offres intéressantes pour mieux séduire les clients locaux. « Ceci va à coup sûr créer des opportunités pour les artistes locaux qui sont le reflet du divertissement local. Ils n’ont, proprement dit, pas travaillé depuis mars 2020 » dit –il.
Appel à une meilleure communication !
Toutefois, prenant exemple sur la manifestation des chauffeurs de taxi qui n’ont pas obtenu un permis d’opération dans cette première phase, cette responsabilité des transferts, de l’aéroport aux Resort Bubble, étant offert à Mautourco et Summer Times, il saisit l’occasion pour regretter que « la communication ne passe pas assez entre les autorités et les opérateurs direct et indirects dans le secteur touristique. On a toujours le souci de plus de 70,000 operateurs qui constituent notre communauté. Avant même la préparation de la phase II, il faut qu’il y ait une rencontre entre le gouvernement, les autorités dans le tourisme et les chefs de file des divers opérateurs. D’autres frustrations, incompréhensions, confusions ou manifestations pourraient être évités. Les manifestations et prise de positions publique reflètent une mauvaise image du pays aux yeux des futur touristes » conclut Daniel Saramandif.
