Quelle suite donnée à une enquête sur un cas de trafic humain concernant deux ressortissantes malgaches. C’est ce qu’attend le bureau de la Criminal Investigation Division (CID) de la division sud. Ces deux femmes, âgées respectivement de 28 et 34 ans ainsi qu’une Mauricienne de 31 ans avaient été arrêtées dans un pensionnant à Mahebourg dans l’après-midi du vendredi 2 juin. Elles avaient avoué être à cet endroit pour avoir des relations sexuellement avec des clients contre paiement de Rs 1000 à la demande de ce gérant. Ce dernier âgé de 33 ans avait aussi été arrêté.
C’est une opération menée par le sergent Séblin de l’Emergency Response Service (ERS) de la division sud, qui a permis à ces policiers de démanteler ce réseau de trafic humain. À la suite d’une série de plaintes, ces policiers ont après des heures de surveillance effectuée une descente dans ce pensionnant de Mahebourg. C’est muni d’un mandat de perquisition que ces hommes de l’ERS avaient débarqué à cet endroit.
Une Malgache de 28 ans, travaillant à son compte et habitant Trou aux Biches avait été interrogée quant à sa présence dans ce pensionnant. Elle devait répondre à ces policiers que sa présence à cet endroit c’est pour avoir des relations sexuelles avec des hommes envoyés par le gérant contre une somme de Rs 1000.
Une autre Malgache de 34 ans qui était elle aussi dans ce pensionnant avait elle aussi justifié sa présence pour avoir des relations sexuelles avec des clients envoyés par le gérant. Les deux femmes malgaches sont détenues en cellule au poste de police de Bel Ombre. Une femme de 31 ans qui habite la région de Ballisson, Rose-Belle avait elle aussi été prise dans le filet des policiers de l’ERS. Elle avait elle aussi donné la même explication comme les deux Malgaches. Cette trentenaire avait été libérée sur parole après avoir donné sa déposition.
Les trois femmes avaient été présentées devant le tribunal de Mahebourg sous une accusation provisoire de prostitution. Les deux Malgaches sont-elles accusées également de séjour illégal à Maurice. Seule l’habitante de Rose-Belle avait été libérée sous caution après sa comparution en cour. Le gérant qui avait été appréhendé par la suite est toujours en détention. Il est soupçonné d’embaucher des Malgaches dans un réseau de prostitution.
