Issa Asgarally lancera le 2 septembre le recueil ‘Écrire, peindre peut-être ?’ Les recettes du livre, regroupant différents auteurs et plasticiens, serviront à financer une stèle en mémoire de la marée noire provoquée par le vraquier Wakashio en 2020.
Un devoir de mémoire. C’est ce qu’est ‘Écrire, peindre peut-être ?’ un recueil édité aux Éditions de l’Océan Indien.
Initié par l’auteur Issa Asgarally, cet ouvrage s’est laissé inspirer par la catastrophe écologique du Wakashio pour s’écrire et pour se peindre : « Dans le monde dans lequel nous vivons, un événement en chasse toujours un autre. Avec Jean-Marie Le Clézio – prix Nobel de littérature en 2008, nous nous sommes demandés ce que les artistes pouvaient faire pour qu’on se souvienne de ce triste évènement. C’est alors que j’ai eu l’idée de réunir à la fois les auteurs et les plasticiens pour ce projet. Tous ont puisé leur inspiration de près ou de loin sur cette catastrophe pour coucher dans la matière leur ressenti. »
Par ailleurs, les recettes, provenant de la vente du livre, serviront à financer une stèle en mémoire de la marée noire : « L’intégralité des recettes seront utilisées pour financer une stèle qu’on placera fort probablement à Pointe d’Esny, » fait ressortir Issa.
Parmi les auteurs on retrouve des noms comme : Jean-Marie Le Clézio, Ananda Devi, Davina Ittoo, Catherine Boudet, Carl de Souza, Amarnath Hosany, Daniel Labonne, Aqiil Gopee et Laurent Dubourg.
Les illustrations proviennent des plasticiens (ennes) suivants : Alix Le Juge, Khalid Nazroo, Pierre Argo, Rishi Jogoo, Krishna Luchoomun, Said Hossanee, Pascal Lagesse, Florent Beusse, Nirmal Hurry, Neermala Luckeenarain, Sultana Haukim, Audrey Pallany.
Pour rappel, le lancement aura lieu le jeudi 2 septembre à 18h au Hennessy Park Hotel. La préface est de Sudhir Hazareesingh et l’introduction d’Issa Asgarally.
