Père de triplés, le Dr Vinaye Goodary est un homme heureux. Ses trois enfants, que seule une minute sépare, sont toute sa vie.
À 45 ans, Vinaye Goodary habite à Grand-Gaube avec sa femme Hema et leur…triplés : Gyanam – l’ainé, Hya – la cadette et Yeshu – le benjamin de cette famille hors du commun.
Nous sommes en 2011. Mariés depuis 10 ans, le couple Goodary caresse le rêve de devenir parents. Pour faire de ce rêve une belle réalité, il décide d’avoir recours à la fécondation in vitro : « Nous nous sommes rendus en Inde où le médecin a fécondé trois embryons comme le stipule le protocole. De retour à Maurice, nous avons effectué une première échographie qui a démontré qu’on attendait des jumeaux. Et au bout d’un mois de grossesse, mon épouse et moi avons été agréablement surpris d’apprendre qu’on allait être des parents de triplés, ce qui est rare quand on a recours à la fécondation in vitro, » nous dira le Dr Goodary Associate professor au MGI.
Mais après la surprise et la joie, le couple Goodary doit faire face à un dilemme cornélien : « Les médecins traitants de ma femme nous ont fait comprendre qu’il fallait enlever un des trois fœtus afin de permettre aux deux autres de se développer correctement. Mais comme l’exercice n’était pas non plus sans risque pour les deux autres bébés, on a décidé de s’en remettre à la nature et de garder les trois. »
8 mois plus tard, soit le 9 avril 2012 naissent les triplés : « C’était une joie indescriptible. Nous étions si contents qu’on n’a pas trouvé cela difficile. Mais, il faut aussi dire qu’on avait embauché trois baby-sitters pour être au chevet de ma femme en permanence. »
Aujourd’hui, âgés de 9 ans, les triplés Goodary forment, selon leur père, une fratrie des plus soudées : « Comme ils ne sont pas des triplés identiques, ils ont chacun leur personnalité même s’ils sont toujours ensemble. »
Se décrivant comme un véritable papa poule, Vinaye se dit être très proche de ses enfants : « Ils se sentent à leur aise avec moi. À la maison, c’est leur maman qui assure la discipline. Moi, je suis beaucoup plus souple avec eux. »
