À une semaine de divali, les préparatifs vont bon train. Si les maisons des familles hindoues sont déjà propres et bien rangées, tout n’est pas pour autant fini. Reste encore à trouver de quoi se vêtir et mettre la main à la pâte pour la préparation des gâteaux traditionnels. Suivez-nous chez les Chamun à Mahébourg.
Cela fait un mois depuis que Lovevina et sa famille s’activent. Âgée de 22 ans, la jeune femme n’a plus une minute à elle. Et pour cause, comme chaque année à cette période, c’est le grand ménage à l’approche de la Fête de la lumière : « Pour accueillir la lumière, il est important que notre maison soit propre. Depuis un mois, ma famille et moi nous avons tout épousseté et astiqué. »
La priorité maintenant c’est de chercher de quoi joliment se vêtir comme nous l’explique Lovevina : « Là encore, c’est une autre tradition de divali. En effet, il est toujours bon de porter des habits neufs qui symbolisent la pureté, » fait ressortir Lovevina en précisant que l’installation des diyas et les guirlandes électriques ne surviendront qu’à 4 à 5 jours avant les célébrations.
Et qui dit divali, dit aussi les gâteaux associés à cette fête : « Comme chez beaucoup de familles hindoues, la préparation des gato divali démarre la veille. Pour l’occasion, nous allons sortir de nos casseroles des ladoos, des rasgullas, des jalebis sans oublier les incontournables gâteaux patates. »
Le jour J, place cette fois au partage : « Divali c’est surtout la fête du partage. Non seulement le partage des gâteaux, mais aussi le partage de l’amour surtout avec les nombreuses difficultés qui nous guettent actuellement. »