Il faut faciliter l’accès à l’aide financière pour les Petits États insulaires afin de les permettre à mieux répondre à leurs besoins et à lutter contre le changement climatique. C’est ce qu’a fait comprendre le Premier ministre, Pravind Jugnauth lors de son discours au World Leaders Summit à Glasgow (Ecosse) pour la conférence des Nations Unies sur le climat, la COP26.
Pravind Jugnauth a rappelé l’engagement pris par les pays industrialisés pour un financement climatique annuel de 100 milliards de dollars américains destinés aux pays vulnérables au changement climatique comme les Petits États insulaires.
Le Premier ministre Mauricien a aussi rappelé la nécessité de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degrés centigrade et d’atteindre l’objectif de zéro émission d’ici 2050.
La montée du niveau de la mer dû au réchauffement climatique est, dit-il, un énorme défi existentiel pour les Petits Etats insulaires, dont Maurice en fait partie. La République de Maurice en tant que petit Etat insulaire a un rôle à jouer face aux défis liés aux changements climatiques, dont le réchauffement de la planète, la variabilité du climat et la montée du niveau de la mer.
Le Premier ministre a aussi pris plusieurs engagements dont celui pour Maurice de reduire nos émissions à effet de serre par 40% à l’horizon 2030.
Pour y parvenir, le pays compte produire 60% de son mixte énergétique à partir des énergies vertes et ainsi éliminer progressivement le charbon dans la production de l’électricité tout en encourageant l’économie circulaire en exploitant au moins 70% des déchets dans le site d’enfouissement.
Maurice entend aussi promouvoir l’utilisation des véhicules électriques.
Le pays s’est aussi, selon lui, lancé dans un programme de plantation d’arbres à échelle nationale.
