A l’approche du 14 juin, les files d’attentes aux abords des Centres de vaccination s’allongent de plus belle. En effet à partir de cette date, toute personne se trouvant dans certains endroits spécifiques, comme les établissements scolaires, les services de santé et les centres de formation doivent fournir une carte de vaccination ou une preuve d’un test PCR négatif. Dans le cas contraire, elles seront passibles d’une lourde amende. Ses nouveaux règlements sous la Quarantine Act ont été publiés dans la Government Gazette le 2 juin 2021 et entrent en vigueur à partir du 21 juin prochain.
Et pour éviter la ruée vers les centres, les autorités concernées ont mis en place un système de rendez-vous. Le public peut s’inscrire en ligne sur le site EDB ou par téléphone.
Toutefois, de nombreuses personnes se plaignent de n’avoir toujours pas eu de réponse ou que les lignes téléphoniques sont constamment occupées.
Aux abords des centres de vaccination comme au stade Anjalay de Belle-Vue, les policiers présents, mercredi dernier, ont dû constamment expliquer aux membres du public qu’ils ne pouvaient y avoir accès.
Certaines personnes ne se sont pas gênées à exprimer leur mécontentement, comme Indira et Ravi qui doivent accompagner leur fils pour son admission dans un établissement secondaire du Nord. « Nous avons fait notre inscription en ligne depuis une dizaine de jours et toujours aucune réponse ; de plus le numéro de téléphone mis en place à cet effet sonne constamment occuper. Cela devient inquiétant », s’insurge Indira.
Un jeune enseignant d’un établissement secondaire du Nord est tout aussi excédé : « Au départ, le vaccin n’était pas obligatoire. Mais là, il l’est et à l’approche de la rentrée, il faut absolument que je me fasse vacciner sinon je ne pourrai pas travailler. »
Cette cacophonie règne aussi dans les hôpitaux aux dires d’une jeune maman. Elle souffre d’une allergie et elle doit allaiter son bébé. Elle s’est rendue dans cet établissement de santé pour prendre conseil sur le vaccin. Toutefois, elle affirme qu’après une longue attente, le personnel hospitalier est confus. « Ils ne font pas de test d’allergie, les médecins nous ont dit que le vaccin Sinopharm n’est plus disponible. Ils m’ont dit que je ne dois pas faire ce vaccin alors que le gouvernement le recommande. Je ne suis pas plus avancée qu’avant ma venue à l’hôpital », se lamente –t-elle.
Nous avons tenté d’avoir plus de précision des autorités concernées. En vain.
