Le groupe parlementaire travailliste a fait face à la presse hier matin. Arvin Boolell a parlé des attaques contre les journalistes et les opposants politiques. Il a déclaré que le gouvernement a recruté des experts qui savent comment écouter les conversations. “Même Whatsapp n’est plus sûr. Nous sommes tous sur écoute et surveillés”, a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’aujourd’hui, les journalistes et les opposants politiques font la queue pour aller enregistrer les mesures de précaution. Il a également dénoncé les “attaques viscérales” contre les journalistes. Pour lui, le peuple condamne toutes les attaques contre l’accès à l’information.
“Pa gagn drwa intimid zournalis”, a déclaré Arvin Boolell lors d’une conférence de presse du Parti travailliste (PTr), commentant la présumée liste de personnes à abattre, contenant les noms de journalistes, publiée suite aux révélations sur la mort de Soopramanien Kistnen.
Il a déclaré qu’une lettre a été envoyée ce vendredi 11 novembre à plusieurs médias étrangers, dont Le Monde, Le Figaro et la BBC, entre autres. Mais aussi aux ambassades et aux organismes internationaux tels que les Nations Unies, l’Union européenne et l’Union africaine pour dénoncer ce qu’il appelle ” la liberté d’expression attaquée “.
