Le poste de police de Moka a été saisi d’une enquête concernant un cas d’attentat à la pudeur impliquant une policière affectée dans un poste de police de la division Sud et un chirurgien plastique. Le délit aurait été commis au sein d’une clinique dans l’après-midi du vendredi 29 avril. La policière a porté plainte à cet effet le vendredi 6 mai, alors que le médecin a riposté par une déposition en fin d’après-midi du mardi 10 mai.
Dans sa déposition, la policière a expliqué dans le moult détails comment elle s’est retrouvée dans cette clinique vers 14 heures 30 le vendredi 29 avril pour prendre un rendez-vous après avoir vu une publicité sur Facebook. Elle a obtenu un rendez-vous pour 16 heures le même jour pour un lipofilling (remplissage des lèvres) au cout de Rs 6600. Elle s’est rendue dans la salle de consultation du médecin. Ce dernier l’a fait s’asseoir sur un canapé, en prétextant de faire sa consultation et sans son consentement, il a soulevé son haut avant de baisser son soutien-gorge pour caresser ses seins. En fin de soirée du vendredi 6 mai, la policière a été examinée par la doctoresse Sheila Jankee-Parsad, Police Medical Officer.
Le médecin, qui habite le Nord du pays, a quant à lui déclaré dans sa déposition que cette patiente était venue pour un traitement cosmétique du visage et un remplissage des lèvres. Il dit l’avoir proposé comme supplément un traitement de soin du visage rajeunissant. Il a déclaré que pendant le traitement, la patiente lui aurait posé des questions sur des implants mammaires. Le chirurgien est alors parti chercher un implant en silicone et lorsqu’il est retourné, il dit avoir vu la blouse de sa patiente soulevée, exposant ses seins. Selon ce médecin, la jeune femme l’a tiré vers elle et dans ce mouvement, ses seins ont touché son abdomen. Choqué, il a demandé à la patiente de se rhabiller.
Le médecin a également ajouté que pendant qu’il lui faisait le traitement de remplissage des lèvres, il a ‘mimiqué’ de grosses pour donner un petit aperçu des résultats du lipofilling et que celle-ci a profité de l’occasion pour brusquement l’embrasser sur ses lèvres. Le médecin affirme l’avoir alors tenu à distance.